Des centaines de soldats érythréens juchés sur des camions ont été vus quittant la ville de Shire. Un témoin dit avoir compté « 300 véhicules » roulant en direction de la périphérie vendredi 20 janvier, pendant toute la journée, précisant que les Érythréens avaient également emporté leurs armes lourdes.
Sur des images diffusées par des Tigréens sur les réseaux sociaux, on peut voir en effet rouler un convoi militaire avec une pancarte accrochée sur le côté d'un camion, disant « Game Over » (« Jeu terminé »), la formule utilisée par le président érythréen Issayas Afewerki pour justifier son intervention contre le TPLF, le parti qui gouverne la région.
Un « progrès significatif » selon la diplomatie américaine
Côté officiel, une source tigréenne confirme mais se veut prudente, disant que le retrait ne concerne que quelques villes. De fait, selon des témoins, les Érythréens, qui auraient également quitté Axoum, sont encore présents dans de nombreux secteurs, y compris dans les villes apparemment évacuées. Aucun commentaire en revanche du gouvernement fédéral éthiopien.
La mission militaire de vérification de l'Union africaine, seule habilitée à constater un tel retrait, n'a encore rien dit, elle non plus. Seul Anthony Blinken, le secrétaire d'État américain, a parlé dimanche de ce « retrait en cours » comme d'un « progrès significatif » dans la mise en œuvre de l'accord de paix.
Sur des images diffusées par des Tigréens sur les réseaux sociaux, on peut voir en effet rouler un convoi militaire avec une pancarte accrochée sur le côté d'un camion, disant « Game Over » (« Jeu terminé »), la formule utilisée par le président érythréen Issayas Afewerki pour justifier son intervention contre le TPLF, le parti qui gouverne la région.
Un « progrès significatif » selon la diplomatie américaine
Côté officiel, une source tigréenne confirme mais se veut prudente, disant que le retrait ne concerne que quelques villes. De fait, selon des témoins, les Érythréens, qui auraient également quitté Axoum, sont encore présents dans de nombreux secteurs, y compris dans les villes apparemment évacuées. Aucun commentaire en revanche du gouvernement fédéral éthiopien.
La mission militaire de vérification de l'Union africaine, seule habilitée à constater un tel retrait, n'a encore rien dit, elle non plus. Seul Anthony Blinken, le secrétaire d'État américain, a parlé dimanche de ce « retrait en cours » comme d'un « progrès significatif » dans la mise en œuvre de l'accord de paix.
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