Le comité secret s’appelle Koree Nageenyaa. D’après Reuters, il a été formé, en réponse à des manifestations de la jeunesse en région Oromia, quelques mois après l’arrivée au pouvoir du premier ministre Abiy Ahmed en 2018. Le comité est composé de plusieurs politiques hauts placés, comme le président de la région Oromia, ancien chef de cabinet d’Abiy Ahmed.
D’après l’enquête de l’agence de presse britannique, le comité secret a ordonné des tueries et des arrestations pour réprimer la rébellion de l’Armée de Libération Oromo. Considérée comme organisation terroriste par Addis-Abeba, la rébellion défend l’autonomie de la communauté oromo. En 2020, une répression a été organisée contre des manifestants venus dire leur colère suite à l’assassinat d’un chanteur populaire oromo. Plusieurs jours d’affrontements ont éclaté avec les forces de l’ordre. Plus de 200 personnes y ont perdu la vie.
Les sources citées attribuent aussi aux ordres du comité le massacre de 14 bergers en décembre 2021. Des tueries que le gouvernement a pourtant à l’époque imputée à l’OLA.
Enfin, toujours selon l’enquête, plus de 1 000 personnes auraient été arrêtées entre 2019 et mars 2022 sur commande de ce comité Koree Nageenyaa, et ce, sans suivre le processus judiciaire. Les sources citées par Reuters rapportent des actes d’intimidation de juges ainsi que des cas de tortures de détenus.
D’après l’enquête de l’agence de presse britannique, le comité secret a ordonné des tueries et des arrestations pour réprimer la rébellion de l’Armée de Libération Oromo. Considérée comme organisation terroriste par Addis-Abeba, la rébellion défend l’autonomie de la communauté oromo. En 2020, une répression a été organisée contre des manifestants venus dire leur colère suite à l’assassinat d’un chanteur populaire oromo. Plusieurs jours d’affrontements ont éclaté avec les forces de l’ordre. Plus de 200 personnes y ont perdu la vie.
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