
Les deux ministres ne sont pas les seuls ciblés par la commission. Dans une lettre adressée au Procureur de la République, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Gabon annonce qu’elle souhaite également entendre d'autres personnes parmi lesquelles des dirigeants la Société des patrimoines qui supervise les infrastructures énergétiques du pays, le patron du Fonds gabonais des investissements stratégiques, ceux de la Société d’énergie et d’eau du Gabon ainsi que de la mairie de Libreville.
La commission veut comprendre les clauses du contrat conclu entre ces responsables et la société turque Karpowership. Contrat suspendu fin novembre. Tout est parti des délestages qui secouent Libreville depuis l’année dernière. La société turque a acheminé à Libreville deux bateaux-usines destinés à fournir de l'électricité, pour palier aux délestages.
Mais la facture est lourde : 12 milliards de FCFA par mois. Libreville doit en plus fournir le fuel pour permettre aux bateaux de générer l’électricité. La société civile dénonce cet accord. Libreville entend les plaintes, mais les Turcs font monter la pression… L’État ne lâche pas et veut comprendre les clauses de contrat exorbitant.
La commission veut comprendre les clauses du contrat conclu entre ces responsables et la société turque Karpowership. Contrat suspendu fin novembre. Tout est parti des délestages qui secouent Libreville depuis l’année dernière. La société turque a acheminé à Libreville deux bateaux-usines destinés à fournir de l'électricité, pour palier aux délestages.
Mais la facture est lourde : 12 milliards de FCFA par mois. Libreville doit en plus fournir le fuel pour permettre aux bateaux de générer l’électricité. La société civile dénonce cet accord. Libreville entend les plaintes, mais les Turcs font monter la pression… L’État ne lâche pas et veut comprendre les clauses de contrat exorbitant.
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