L’Union Africaine et l’Igad sont les principaux garants de l’accord de paix signé en 2018 par le président Salva Kiir et le vice-président Riek Machar, accord qui menace actuellement de s’effondrer. En effet, des combats font rage et l’armée bombarde des bastions de l’opposition depuis début mars, sans épargner les civils. Riek Machar ainsi qu’une douzaine de responsables d’opposition sont - en outre - toujours en détention. Le chef de l’Union africaine espérait favoriser une reprise du dialogue, mais il n’a pas pu rencontrer Riek Machar.
« Nous avons exprimé notre inquiétude face à la détention de Riek Machar » a-t-il ajouté, intimant le gouvernement sud-soudanais à « accélérer les poursuites judiciaires si des preuves documentées corroborent les allégations » à l’encontre du vice-président, détenu depuis plus d'un mois. Mahmoud Ali Youssouf a dit espérer qu’un « retour au dialogue » sera possible « au plus vite », sans préciser si ce dialogue devrait inclure Riek Machar.
Une liste qui s'allonge
Cette visite est la dernière d’une liste qui s’allonge, celle des tentatives de médiation dans la crise sud-soudanaise. À l’issue de sa rencontre avec Salva Kiir et d’autres membres du gouvernement, le président de la Commission de l’Union Africaine a dit vouloir « préserver la paix et la stabilité » dans le pays.« Nous avons exprimé notre inquiétude face à la détention de Riek Machar » a-t-il ajouté, intimant le gouvernement sud-soudanais à « accélérer les poursuites judiciaires si des preuves documentées corroborent les allégations » à l’encontre du vice-président, détenu depuis plus d'un mois. Mahmoud Ali Youssouf a dit espérer qu’un « retour au dialogue » sera possible « au plus vite », sans préciser si ce dialogue devrait inclure Riek Machar.
« Réitérer le scénario de 2016 »
Pour Daniel Akech Thiong, de l’International Crisis Group, « il semble que le président Salva Kiir veuille - en réalité - réitérer le scénario de 2016, et remplacer Riek Machar avec l’appui des institutions régionales ». Mais le chercheur pense que « cela ne va rien résoudre à la crise, comme en 2016 ». La guerre s’était en effet intensifiée après l’éviction du vice-président.
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