Le patron de l’ONU invoque un pouvoir exceptionnel pour pousser le Conseil de sécurité à plancher sur un « cessez-le-feu humanitaire » ? Il n’a ensuite fallu que six heures au chef de la diplomatie israélienne pour le crucifier sur son compte X, et affirmer que le laisser à son poste était un « danger pour la paix dans le monde ». Son ambassadeur à l’ONU a déjà réclamé publiquement la démission d’Antonio Guterres sur la base d’une déclaration tronquée - une première dans l’histoire de l’organisation - et il multiplie les sorties diffamatoires.
Les hostilités ont atteint un tel point que le chef de la diplomatie chinoise l’a rappelé à l’ordre au Conseil de l’ONU. Et depuis, ce sont le directeur de l’OMS, la directrice de ONU Femmes ou l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens qui sont vilipendés par des responsables israéliens, accusés d’un manque d’impartialité : ces critiques se multiplient comme des traînées de poudre sur les réseaux sociaux. Un cran supplémentaire a été franchi il y a trois jours lorsqu’Israël a décidé de ne pas renouveler le visa de travail de Lynn Hastings, la coordinatrice humanitaire des territoires palestiniens. L’ONU a demandé au gouvernement de Benjamin Netanyahu de reconsidérer cette décision pour ne pas perturber les opérations humanitaires plus que nécessaire.
Léger signe encourageant, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a accepté ouvrir dans les jours qui viennent un deuxième point de passage pour l’aide humanitaire à Kerem Shalom.
Alors que Washington a concédé dans la nuit de jeudi 7 à vendredi 8 décembre qu’aucun progrès n’avait été fait dans les pourparlers entre le Hamas et Israël, le Conseil de sécurité se réunit à New-York vendredi sur le dossier. Avec un objectif : le vote d’un projet de résolution réclamant un « cessez-le-feu humanitaire ».
Cette réunion est prévue pour examiner l'appel lancé la veille par le secrétaire général de l'ONU : Antonio Guterres a eu recours à une procédure rare pour appeler à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza, faisant valoir l'article 99 de la charte des Nations unies, qui lui attribue exceptionnellement un champ d'action sur le plan politique afin d'« attirer l'attention » du Conseil de sécurité sur un dossier qui « pourrait mettre en danger le maintien de la paix et la sécurité internationale ». Pour la porte parole l'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens (l'Unrwa), cela représente un espoir pour la population gazaouïe.
Les hostilités ont atteint un tel point que le chef de la diplomatie chinoise l’a rappelé à l’ordre au Conseil de l’ONU. Et depuis, ce sont le directeur de l’OMS, la directrice de ONU Femmes ou l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens qui sont vilipendés par des responsables israéliens, accusés d’un manque d’impartialité : ces critiques se multiplient comme des traînées de poudre sur les réseaux sociaux.
Léger signe encourageant, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a accepté ouvrir dans les jours qui viennent un deuxième point de passage pour l’aide humanitaire à Kerem Shalom.
Alors que Washington a concédé dans la nuit de jeudi 7 à vendredi 8 décembre qu’aucun progrès n’avait été fait dans les pourparlers entre le Hamas et Israël, le Conseil de sécurité se réunit à New-York vendredi sur le dossier. Avec un objectif : le vote d’un projet de résolution réclamant un « cessez-le-feu humanitaire ».
Cette réunion est prévue pour examiner l'appel lancé la veille par le secrétaire général de l'ONU : Antonio Guterres a eu recours à une procédure rare pour appeler à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza, faisant valoir l'article 99 de la charte des Nations unies, qui lui attribue exceptionnellement un champ d'action sur le plan politique afin d'« attirer l'attention » du Conseil de sécurité sur un dossier qui « pourrait mettre en danger le maintien de la paix et la sécurité internationale ». Pour la porte parole l'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens (l'Unrwa), cela représente un espoir pour la population gazaouïe.
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