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Grève de la faim : deux étudiants sortants de la FASTEF évacués hier



Grève de la faim : deux étudiants sortants de la FASTEF évacués hier

Après les sit in et autres manifestations, les étudiants sortants de la Faculté des Sciences et Technologies de l'Education et de la Formation (FASTEF) passent à la grève de la faim. Un nouveau plan d’action entamé hier mais déjà lourd de conséquences pour eux.

En effet, affaiblis au deuxième jour de leur grève, les enseignants ne comptent toutefois pas reculer d’un iota tant qu’ils ne seront pas recruter. « C’est un grève de la faim. On reste sur place, on ne mange pas. On dort sous la lune, sous le ciel avec les moustiques. On a commencé hier et tant que le ministre ne nous appelle pas pour une négociation ferme, nous ne bougerons pas » rage leur coordonnateur et porte-parole, Oumar Kane.

Ce, même si selon lui « deux (2) de leurs camarades ont été évacués hier en pleine nuit pour une prise en charge sanitaire ».

En bras de fer avec le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, le 1er novembre dernier avait fini devant la détermination des jeunes par plier en s’engageant à recruter 590 enseignants en plus d’autres mesures « Dans le cadre d’une convention, Etat-employés, nous allons voir quelles sont les mesures incitatives que l’Etat peut mettre en œuvre en concertation avec le secteur privé de l’éducation pour les prendre. On leur a indiqué aussi que chaque fois que des besoins du système éducatif vont apparaître parce qu’en cours d’année, il peut y en avoir, on peut prendre sur ses 234 là en priorité ».

En Assemblée générale le lendemain dans leur quartier général, les étudiants répliquent en ces termes.
«On nous a dit que on va laisser 234 personnes du concours direct de la FASTEF et les 457 qui sont de la formation payante. Nous disons non parce que je l’ai dit depuis le début du combat si une seule personne reste à la FASTEF, c’est un échec pour nous. Nous ne sommes pas là pour marchander. Nous sommes là pour le recrutement de tout le monde. C’est ça l’essentiel, l’affectation de tous les sortant parce que le système en a besoin » éructe le coordonnateur adjoint du collectif des sortants de la FASTEF qui n’avait pas manqué de poser ses conditions sur le recrutement  dans le privé.


Jeudi 14 Novembre 2013 - 13:34


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