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Guerre en Ukraine: Kiev espère poursuivre les évacuations à Marioupol



Guerre en Ukraine: Kiev espère poursuivre les évacuations à Marioupol
Une centaine de civils ont pu sortir samedi de l'usine Azovstal à Marioupol, port du sud-est de l'Ukraine assiégé par les Russes, a annoncé sur Twitter le président Zelensky. Le pape François a renouvelé son appel à l'ouverture de couloirs humanitaires pour évacuer les civils. Kiev espère que les évacuations vont pouvoir continuer comme prévu ce lundi.

► La Russie ne cherche pas à terminer la guerre en Ukraine le 9 mai, célébré comme le Jour de la Victoire, selon Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe.

► La présidente de la chambre des représentants aux États-Unis, Nancy Pelosi, était en visite à Kiev samedi et a rencontré le président Zelensky.

► Huit civils ont été tués dans des bombardements sur les régions de Kharkiv et Donetst, dimanche, ont annoncé les gouverneurs régionaux.

► Les ministres de l’Énergie des pays de l’Union européenne tiennent ce lundi une réunion en urgence pour trouver une position commune face à la demande de la Russie d’être payée en roubles pour ses livraisons de gaz.

Les horaires sont donnés en temps universel (TU)

L'armée ukrainienne affirme avoir détruit deux navires russes

Deux bateaux russes Raptor, des petits patrouilleurs côtiers, auraient été détruits tôt ce lundi près de l'île aux Serpents à l'aide d'un drône Bayraktar TB-2, selon l'armée ukrainienne. Ces navires sont beaucoup plus petits que le croiseur Moskva que l'Ukraine affirme avoir aussi coulé, mais ils sont beaucoup plus modernes puisqu'ils ont été créé dans les années 2010.

Depuis plusieurs jours, l'armée ukrainienne annonce avoir réussi à détruire des cibles militaires sur cette île stratégique qui avait été prise par la flotte russe dès le premier jour de la guerre
L'armée russe avance toujours peu dans le Donbass, selon l'Institute for the study of war

Dans le Donbass, les forces russes ont continué à mener des assauts terrestres infructueux le long de la ligne de front est et n'ont pas fait de gains territoriaux substantiels le 1er mai, selon le think tank américain Institute for the study of war. Les échecs répétés de la Russie à capturer des villages tels que Zolote et Vilne démontreraient que les positions ukrainiennes datant d'avant l'invasion sont trop fortes pour que les troupes russes puissent prendre d'assaut, ajoute l'institut dans son rapport quotidien sur la guerre.

Il ajoute que les forces ukrainiennes semblent avoir touché un poste de commandement militaire à Izioum le 30 avril. Oleksiy Arestovych, un conseiller du président Zelensky, a d'ailleurs affirmé que la frappe aurait pu tuer le général de division Andrei Simonov, le chef d'état-major du VDV et d'autres responsables russes. Un haut responsable américain de la défense aurait aussi rapporté que le chef de l'état-major général de l'armée russe, le général Valery Gerasimov, était présent au quartier général d'Izioum mais qu'il était parti en Russie avant la frappe.
L'armée russe avance toujours peu dans le Donbass, selon l'Institute for the study of war

Dans le Donbass, les forces russes ont continué à mener des assauts terrestres infructueux le long de la ligne de front est et n'ont pas fait de gains territoriaux substantiels le 1er mai, selon le think tank américain Institute for the study of war. Les échecs répétés de la Russie à capturer des villages tels que Zolote et Vilne démontreraient que les positions ukrainiennes datant d'avant l'invasion sont trop fortes pour que les troupes russes puissent prendre d'assaut, ajoute l'institut dans son rapport quotidien sur la guerre.

Il ajoute que les forces ukrainiennes semblent avoir touché un poste de commandement militaire à Izioum le 30 avril. Oleksiy Arestovych, un conseiller du président Zelensky, a d'ailleurs affirmé que la frappe aurait pu tuer le général de division Andrei Simonov, le chef d'état-major du VDV et d'autres responsables russes. Un haut responsable américain de la défense aurait aussi rapporté que le chef de l'état-major général de l'armée russe, le général Valery Gerasimov, était présent au quartier général d'Izioum mais qu'il était parti en Russie avant la frappe.

Guerre en Ukraine: Kiev espère poursuivre les évacuations à Marioupol
 L'Ukraine au menu d'une tournée européenne du Premier ministre indien Narendra Modi

Le Premier ministre indien, Narendra Modi, débute lundi une tournée de trois jours en Europe pour renforcer « l'esprit de coopération » de l'Inde avec ses partenaires européens et « échanger » sur l'invasion russe de l'Ukraine que New Delhi s'est refusé à condamner. « Ma visite en Europe intervient à un moment où la région est confrontée à de nombreux défis et choix », a déclaré M. Modi, cité dans un communiqué, avant de s'envoler pour l'Europe. Il est attendu en Allemagne, au Danemark et en France.

L'Inde cherche un équilibre difficile entre ses relations avec l'Occident et celles avec la Russie, qui lui fournit une grande partie de ses besoins en armes et en énergie. Elle s'est abstenue de condamner ouvertement l'invasion russe de l'Ukraine, et de se joindre aux votes en ce sens aux Nations unies.

Des réfugiés ukrainiens menacés de se retrouver sans hébergement

L’Irlande avait annoncé pouvoir accueillir jusqu’à 100 000 réfugiés ukrainiens, mais avec 25 000 arrivées, les capacités du pays sont déjà presque saturées. Malgré ces difficultés, le gouvernement continue à affirmer qu’il ne limitera pas les entrées de ces réfugiés sur le territoire et qu’il étudie toutes les options. Reportage de notre correspondante à Dublin, Laura Taouchanov.

La première dame des États-Unis, Jill Biden, rencontrera des réfugiés en Roumanie et en Slovaquie

La première dame des États-Unis, Jill Biden, se rendra en Slovaquie et en Roumanie à la rencontre des réfugiés provenant d'Ukraine.
La première dame des États-Unis, Jill Biden, se rendra en Slovaquie et en Roumanie à la rencontre des réfugiés provenant d'Ukraine. © AFP

La première dame Jill Biden se rendra en Roumanie et en Slovaquie du 5 au 9 mai pour rencontrer des membres des services américains et du personnel de l'ambassade, des parents et des enfants ukrainiens déplacés, des travailleurs humanitaires et des enseignants, a annoncé lundi son bureau.

Dimanche 8 mai, jour de la fête des mères aux États-Unis, elle rencontrera des mères et des enfants ukrainiens qui ont été forcés de fuir leur foyer à cause de la guerre de la Russie contre l'Ukraine, a indiqué son bureau.

Quel avenir pour la Moldavie après la guerre en Ukraine ?

À la suite des attaques qui ont secoué le petit territoire séparatiste de Transnistrie en début de semaine dernière, la Moldavie redoute une extension du conflit. Situé entre l’Ukraine et la Roumanie, ce petit pays qui a élu une présidente pro-occidentale en 2019 se sent de plus en plus menacé. Depuis la dislocation de l’Union soviétique, la Moldavie a un statut neutre inscrit dans sa constitution.

S’il n’est pas question de rejoindre l’Otan, le pays a en revanche signé une demande formelle d’adhésion à l’UE. Pour Veaceslav Plamadeala, membre du Parti liberal-démocrate de Moldavie et maire de Puhaceni jouxtant la Transnistrie, ce serait une formidable garantie pour la sécurité du pays. Entretien réalisé par notre envoyée spéciale en Moldavie, Juliette Gheerbrant.

''La neutralité, c’est la neutralité militaire. Dans le même temps, nous avons le droit inaliénable de choisir avec qui nous voulons vivre, de qui nous voulons nous rapprocher. Et pour ce qui concerne la Transnistrie, le monde entier, y compris la Russie, reconnait que l’intégrité territoriale de la République de Moldavie inclut la Transnistrie. Et je suis 100% convaincu que notre adhésion à l’Union européenne, et la réunion de la Moldavie et de la Roumanie - je parle d’une réunification politique qui devrait avoir lieu – tout cela renforcerait considérablement notre capacité de défense et d’intervention dans des situations de danger extrême comme c’est le cas avec l’Ukraine. La Transnistrie, c’est une région où l’on parle russe, l’ukrainien, mais aussi le roumain dans sa forme dialectale locale. Notre idée, c'est que la Transnistrie soit partie intégrante de la République de de Moldavie, et que la république de Moldavie, soit partie intégrante de l’Union européenne, et d’une grande Roumanie si l’on veut.''


Lundi 2 Mai 2022 - 09:04


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