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Guerre en Ukraine: à Kiev, la quête pour survivre et le désir d’aider les combattants

Alors que l’étau se resserre sur la capitale ukrainienne, comment les habitants et les réfugiés de Kiev survivent-ils, tout en aidant les combattants qui se battent sur le front ?



À quelques pas de la place Maïdan : la station de métro Krechtatik. Il faut descendre d’interminables escalators. Le métro de Kiev est le plus profond du monde.
 
Sur les quais, dans des rames à l’arrêt, des dizaines de personnes se sont réfugiées et vivent ici. « Je dors dans le train, avec ma fille et un voisin », dit cette enseignante à la retraite, qui a fui son appartement en banlieue, trop près des combats.
 
Ici, elle se sent en sécurité. « Quand nous entendons les sirènes qui annoncent des bombardements, tout le monde rentre à l’intérieur des trains. On coupe la lumière, on s’allonge et on attend que ça ce calme », explique-t-elle.
 
Dans la pénombre des couloirs de la station, des réfugiés venus de toute l’Ukraine survivent, épaulés par de jeunes bénévoles de Kiev. « Il y a beaucoup de volontaires qui apportent leur aide. Ils nous donnent de la soupe, du borch… trois fois par jour. Je suis étonnée de voir à quel point tout le monde nous aide ! Ils nous ont apporté des matelas, des couvertures, des oreillers tout ce qu’il faut pour ne pas avoir froid », s’exclame l’ancienne enseignante.
 
Dans les magasins restés ouverts, des rayons rapidement vides
En surface, dans les rues désertes de la capitale, des files d’attente se forment devant les pharmacies et les supermarchés. Emmitouflé dans sa doudoune, cet habitant du quartier attend, sous la neige, de pouvoir rentrer dans cette épicerie. Une partie du personnel a fui la ville, et les clients doivent entrer au compte-gouttes. « Depuis le premier jour de la guerre, le 24 février, les gens font la queue devant les supermarchés pour trouver des produits de première nécessité », relate-t-il.
 
À Kiev, il y a encore de la nourriture dans les magasins. Les camions d’approvisionnement peuvent entrer dans la ville, mais les rayons se vident rapidement. « À cause du stress, les gens font des provisions. Beaucoup trop ! Du coup, certains rayons sont vides ! »
 
 

RFI

Jeudi 10 Mars 2022 - 09:03


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