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Guerre en Ukraine: une école qui servait d'abri détruite par un bombardement, dans la région de Louhansk

Guerre en Ukraine: une école qui servait d'abri détruite par un bombardement, dans la région de Louhansk



Guerre en Ukraine: une école qui servait d'abri détruite par un bombardement, dans la région de Louhansk
 Tous les enfants, femmes et personnes âgées ont pu quitter l’immense aciérie Azovstal, dernière poche de résistance des combattants ukrainiens à Marioupol samedi a annoncé la vice-Première ministre ukrainienne. Kiev a déclaré que « près de 500 civils » avaient été évacués de l'usine ces derniers jours. 

► Images à l'appui, les forces ukrainiennes affirment avoir coulé un nouveau navire russe en mer Noire. Une information que Moscou n'a pas confirmée.

► La contre-offensive engagée par les forces ukrainiennes depuis plusieurs jours dans la région de Kharkiv progresse, estiment les analystes. 

 l'Allemagne nazie, qui devrait être l'occasion pour Vladimir Poutine d'une démonstration de force en pleine campagne d'Ukraine à la peine, une réunion des pays du G7 doit se tenir ce dimanche en visioconférence.

Les horaires sont donnés en temps universel (TU)

Autour de Kiev, le carburant rationné aux stations service

Alors que les combats se concentrent dans le Dombass, l’ouest de l'Ukraine et notamment Kiev retrouvent un semblant de normalité. Des réfugiés ont regagné leur domicile, des magasins rouvrent, des enfants jouent dans les parcs...


Depuis quelques jours, les Ukrainiens doivent faire face à une pénurie de carburant, comme ici à Jytomyr.

Depuis quelques jours, les Ukrainiens doivent faire face à une pénurie de carburant, comme ici à Jytomyr.

Mais depuis quelques jours, les Ukrainiens ont à faire face, comme au début de la guerre, à une pénurie de carburant, ce qui engendre de longues files d’attente devant les stations service, comme le raconte nos envoyés spéciaux, Murielle Paradon et Sami Boukhelifa.

En France, jusqu'à 400 heures de cours de français pour les réfugiés ukrainiens

Les personnes réfugiées en France après avoir fui la guerre en Ukraine pourront bénéficier de cours de français allant jusqu'à quatre cents heures, à compter de lundi, selon un arrêté publié dimanche au Journal officiel. Après une « évaluation des compétences écrites et orales en français », une « formation linguistique adaptée » sera proposée, souligne l'arrêté du 3 mai paru dimanche et qui s'adresse aux « bénéficiaires de la protection temporaire », régime activé par l'Union européenne pour la première fois à l'occasion du conflit ukrainien.

La protection temporaire, ouverte aux Ukrainiens et, sous conditions, aux ressortissants étrangers qui vivaient dans le pays régulièrement avant le déclenchement du conflit, leur permet de séjourner légalement en France et de bénéficier d'une large gamme de prestations sociales (hébergement, allocations, scolarité, accès à l'emploi et aux soins).

 Des officiers supérieurs sur le front, selon les renseignements extérieurs britanniques

Dans son rapport quotidien sur la situation en Ukraine, le ministère de la Défense britannique indique que les difficultés en matière de commandement « ont poussé des commandants supérieurs sur les champs de bataille, afin de prendre personnellement la direction des opérations ».

Mais le ministère met en doute l'efficacité de cette stratégie. « Le déploiement avancé des commandants les a exposés à des risques importants, ce qui a entraîné des pertes disproportionnées d'officiers russes dans ce conflit. Il en résulte une force qui est lente à réagir aux revers et incapable de modifier son approche sur le champ de bataille », analyse le rapport. Des « problèmes susceptibles de perdurer », selon le renseignement extérieur britannique, « étant donné le manque relatif d'expérience en matière de commandement opérationnel des officiers promus à la place de ceux qui ont été tués ».

Une école où s'étaient réfugiées des dizaines de personnes touchée par un bombardement dans l'est de l'Ukraine

Les autorités ukrainiennes craignaient des dizaines de morts après qu'une bombe a frappé une école dans l'est de l'Ukraine, à Bilohorivka, près de Sievierodonetsk où de violents combats ont été signalés samedi. Environ 90 personnes s'étaient réfugiés dans le bâtiment et 30 ont été secourues, dont sept blessées, a déclaré le gouverneur de Louhansk Serhiy Gaidai dans une vidéo sur Telegram. La mort de deux personnes seulement a été confirmée, mais une soixantaine d'autres étaient donc présumées mortes. 

Selon une affirmation du gouverneur, qui n'a pas pu être confirmée de manière indépendante, un avion russe aurait largué une bombe sur le bâtiment samedi. L'école s'est effondrée et a pris feu. Il faudra attendre que les décombres aient été déblayés pour connaître le bilan définitif.

Des dizaines de personnes pourraient encore se trouvaient sous les décombres.

Dans une image fournie par les autorités de la "république" autoproclamée de Donetsk, le complexe métallurgique Azovstal dans une épaisse fumée noire, le 4 mai 2022.
Dans une image fournie par les autorités de la "république" autoproclamée de Donetsk, le complexe métallurgique Azovstal dans une épaisse fumée noire, le 4 mai 2022. AP

Kiev a annoncé samedi que toutes les femmes civiles, tous les enfants et personnes âgées qui se terraient avec les soldats avaient été évacués, faisant naître des question sur le sort qui attend désormais les soldats. « Nos unités dans la zone de l'usine d'Azovstal continuent d'être bloquées », relevait l'état-major ukrainien dans son bulletin matinal dimanche, évoquant des « opérations d'assaut russes » avec « le soutien de l'artillerie et des tirs de chars ».

Avec de moins en moins de munitions et de nourriture, et des conditions de vie extrêmes, les derniers combattants ukrainiens retranchés dans l'usine Azovstal luttent toujours, rapporte l’Agence France-Presse dans une dépêche. Des détails sur la vie à l'intérieur et les combats en cours ont été donnés par Ievguenia Tytarenko, infirmière militaire, dont le mari, membre du régiment Azov, et ses collègues sont toujours dans l'usine. « De nombreux soldats se trouvent dans un état grave. Ils sont blessés et n'ont pas de médicaments », explique Ievguenia, qui a pu maintenir le contact avec ses proches à l'intérieur. « La nourriture et l'eau manquent aussi », dit-elle.

Rfi

Dimanche 8 Mai 2022 - 09:38


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