![Guinée : Amnesty International plaide pour la libération des détenus arbitraires Guinée : Amnesty International plaide pour la libération des détenus arbitraires](https://www.pressafrik.com/photo/art/default/58774038-43306430.jpg?v=1631008476)
A la suite du coup d’Etat lors duquel les militaires du Comité national du rassemblement et du développement (Cnrd) ont pris le pouvoir et arrêté le Président Alpha Condé, Samira Daoud, directrice du programme Afrique de l’Ouest et Afrique centrale à Amnesty International, a lancé un appel en direction des putschistes.
« Nous appelons les dirigeants du Cnrd à protéger et à garantir les droits humains de l’ensemble de la population guinéenne, victime depuis des années de violations et de répression. De nombreux opposants politiques et manifestants ont été arrêtés avant et après l’élection présidentielle d’octobre 2020. Il faut que ceux qui sont détenus arbitrairement soient libérés », a affirmé la directrice du programme Afrique de l’Ouest et Afrique centrale à Amnesty International.
Selon Samira Daoud, «il faut aussi que les instigateurs du coup d’Etat indiquent le fondement juridique de la détention du Président Alpha Condé. Celui-ci doit être inculpé d’une infraction reconnue par la loi ou remis en liberté immédiatement ».
Pour rappel, le Président Alpha Condé est au pouvoir depuis décembre 2010. Sous son régime, de nombreuses violations des droits humains ont été commises, notamment l’interdiction de réunions pacifiques, le blocage de l’accès à Internet, le recours à une force excessive ayant fait des morts et des blessés parmi les personnes qui manifestaient, et des dizaines d’arrestations arbitraires de militants de l’opposition ou de la société civile.
Dans un rapport de 2020, Amnesty International avait recueilli des informations sur les homicides d’au moins 50 personnes perpétrés pendant les manifestations contre la réforme de la Constitution amorcée et mise en œuvre par les autorités en 2019 et 2020. Près de 200 autres personnes ont été blessées et des opposants ont été arrêtés et détenus arbitrairement pour le simple fait d’avoir exercé leur droit à la liberté d’expression ou de réunion pacifique.
« Nous appelons les dirigeants du Cnrd à protéger et à garantir les droits humains de l’ensemble de la population guinéenne, victime depuis des années de violations et de répression. De nombreux opposants politiques et manifestants ont été arrêtés avant et après l’élection présidentielle d’octobre 2020. Il faut que ceux qui sont détenus arbitrairement soient libérés », a affirmé la directrice du programme Afrique de l’Ouest et Afrique centrale à Amnesty International.
Selon Samira Daoud, «il faut aussi que les instigateurs du coup d’Etat indiquent le fondement juridique de la détention du Président Alpha Condé. Celui-ci doit être inculpé d’une infraction reconnue par la loi ou remis en liberté immédiatement ».
Pour rappel, le Président Alpha Condé est au pouvoir depuis décembre 2010. Sous son régime, de nombreuses violations des droits humains ont été commises, notamment l’interdiction de réunions pacifiques, le blocage de l’accès à Internet, le recours à une force excessive ayant fait des morts et des blessés parmi les personnes qui manifestaient, et des dizaines d’arrestations arbitraires de militants de l’opposition ou de la société civile.
Dans un rapport de 2020, Amnesty International avait recueilli des informations sur les homicides d’au moins 50 personnes perpétrés pendant les manifestations contre la réforme de la Constitution amorcée et mise en œuvre par les autorités en 2019 et 2020. Près de 200 autres personnes ont été blessées et des opposants ont été arrêtés et détenus arbitrairement pour le simple fait d’avoir exercé leur droit à la liberté d’expression ou de réunion pacifique.
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