Des soldats déposent le cercueil du général Batista Tagmé Na Wayé devant son portrait, le 8 mars 2009 (Photo: AFP)
L’homme le plus puissant de l'armée bissau-guinéenne, le général Batista Tagmé Na Wayé, trouvait la mort dans un attentat à la bombe le 1er mars dernier. Dans la foulée, six personnes, dont cinq officiers et sous-officiers, étaient interpellés. Selon les rares informations qui ont pu filtrer, ces militaires ont avoué avoir agi pour le compte de narcotrafiquants. Lesquels ? On n'en sait pas plus pour l'instant. Ce qui apparaît en revanche, c'est que ces hommes n'ont aucun lien avec le président Nino Vieira.
Or quelques heures après l'attentat, des soldats proches du chef d'état-major ont assassiné le président de la République, voulant venger la mort de Tagmé Na Wayé. Parmi les officiers arrêtés, on retrouve le général Melciades Fernandes, dit « Manuel Mina », ancien chef d'état-major de l'armée de l'air et ex-membre de la junte qui avait renversé Nino Vieira en 1998. Un homme qui n'a jamais été proche de Nino Vieira.
La thèse d'une implication de Vieira dans la mort de Tagmé Na Wayé s'effondre donc, ce qui revient à dire que le président a soit été victime d'un meurtre gratuit, soit victime d'un complot.
Depuis le début, certains opposants bissau-guinéens évoquent cette thèse du complot. On aurait donc assassiné Tagmé Na Wayé pour éliminer le président. Reste alors à savoir si les officiers incriminés et les narcotrafiquants sont les seuls impliqués dans cette affaire d'Etat.
Source: RFI
Or quelques heures après l'attentat, des soldats proches du chef d'état-major ont assassiné le président de la République, voulant venger la mort de Tagmé Na Wayé. Parmi les officiers arrêtés, on retrouve le général Melciades Fernandes, dit « Manuel Mina », ancien chef d'état-major de l'armée de l'air et ex-membre de la junte qui avait renversé Nino Vieira en 1998. Un homme qui n'a jamais été proche de Nino Vieira.
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Source: RFI
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