Car à la suite de l’exemple sur l’agression de la justice susnommée les choses sont allées crescendo. Trois magistrats qui tentaient de tenir tête au régime en disant le droit dans des cas pareils ont été incarcérés. «Donc, on vit aujourd'hui dans un contexte d'autoritarisme, de dictature, et qui menace tous les jours la liberté fondamentale des citoyens » s’est désolé Boubacar Touré président de ligue bissau guinéenne des droits l'homme.
A présent, la ligue guinéenne des droits de l’homme par la voie de son président Boubacar Touré parle de deux coups d’Etat constitutionnel perpétrés par le pouvoir en place. Répondant à une question du journaliste de PressAfrik, Boubacar Touré de rétorquer : « Oui, on peut dire que ce sont les deux cas de coups d'État constitutionnels que ce régime a mené. Le premier coup d'État, c'était contre l'Assemblée nationale populaire, qui a été dissoute de façon inconstitutionnelle par Eumbalo. Mais aussi, le 3 novembre 2023, la Cour suprême a été attaquée par les hommes armés du président de la République ».
Mieux, ajoute-t-il, » ils ont empêché d'attaquer la résidence des présidents de la Cour suprême. Le matin suivant, le président de la République a convoqué une réunion au Palais de la République avec le président de la Cour suprême. Il a été obligé de présenter sa démission ».
En Guinée Bissau, d’après la lecture de Boubacar Touré et au regard des évènements, la justice semble être le souffre douleur des hommes qui incarnent le pouvoir. En quelque sorte, elle est mise à rude épreuve. Sur ce, rengaine t-il, » donc, en ce moment, la Cour suprême a été occupée par un intérim par une personne qui a un autre point de vue, c'est un putschiste qui n'a pas le pouvoir d'exercer ses fonctions. Et aujourd'hui, il a fait 10 mois de fonction comme président par intérim de la Cour suprême, il a suspendu 10 magistrats de façon illégale.
Deux (2) magistrats conseillés auprès de la Cour suprême ont été démis de leurs fonctions. On a aussi deux(2) magistrats de la Cour d'appel de Guinée-Bissau qui ont été suspendus aussi. On a six (6) magistrats de Cour de droit qui ont été suspendus de leurs fonctions ».
La ligue guinéenne des droits dans ses attributions, outre les dénonciations, n’a pas de pouvoir d’action. Dans leur rôle, les droits « l’hommiste » ont saisi des instances comme la CEDEAO pour dénoncer ce qu’ils appellent « les actes illégaux et inconstitutionnels ».
Loin de varier dans leurs démarches, Boubacar Touré et ses camarades promettent de continuer à faire leur travail. « On a déjà présenté notre plainte aux Nations Unies. On va au mois d'octobre, aller à la commission des droits humains et du peuple en Gambie, pour présenter un rapport sur la situation des droits humains à Guinée-Bissau et à toutes les dimensions », a confié monsieur Touré.
En Guinée Bissau, le landerneau politique, pour le moment terne, risque de connaitre des moments bouillonnants dans les mois à venir. Au regard, des schémas politiques qui se dessinent, en ce moment, tout indique des lendemains de prise de gueule entre pouvoir et opposition. Les déclarations d’Oumar Cissokho Emballo sont, certainement, en train de faire couver le feu, dans un pays tributaire de coups d’Etat depuis son indépendance le 24 septembre 1973.
A présent, la ligue guinéenne des droits de l’homme par la voie de son président Boubacar Touré parle de deux coups d’Etat constitutionnel perpétrés par le pouvoir en place. Répondant à une question du journaliste de PressAfrik, Boubacar Touré de rétorquer : « Oui, on peut dire que ce sont les deux cas de coups d'État constitutionnels que ce régime a mené. Le premier coup d'État, c'était contre l'Assemblée nationale populaire, qui a été dissoute de façon inconstitutionnelle par Eumbalo. Mais aussi, le 3 novembre 2023, la Cour suprême a été attaquée par les hommes armés du président de la République ».
Mieux, ajoute-t-il, » ils ont empêché d'attaquer la résidence des présidents de la Cour suprême. Le matin suivant, le président de la République a convoqué une réunion au Palais de la République avec le président de la Cour suprême. Il a été obligé de présenter sa démission ».
En Guinée Bissau, d’après la lecture de Boubacar Touré et au regard des évènements, la justice semble être le souffre douleur des hommes qui incarnent le pouvoir. En quelque sorte, elle est mise à rude épreuve. Sur ce, rengaine t-il, » donc, en ce moment, la Cour suprême a été occupée par un intérim par une personne qui a un autre point de vue, c'est un putschiste qui n'a pas le pouvoir d'exercer ses fonctions. Et aujourd'hui, il a fait 10 mois de fonction comme président par intérim de la Cour suprême, il a suspendu 10 magistrats de façon illégale.
Deux (2) magistrats conseillés auprès de la Cour suprême ont été démis de leurs fonctions. On a aussi deux(2) magistrats de la Cour d'appel de Guinée-Bissau qui ont été suspendus aussi. On a six (6) magistrats de Cour de droit qui ont été suspendus de leurs fonctions ».
La ligue guinéenne des droits dans ses attributions, outre les dénonciations, n’a pas de pouvoir d’action. Dans leur rôle, les droits « l’hommiste » ont saisi des instances comme la CEDEAO pour dénoncer ce qu’ils appellent « les actes illégaux et inconstitutionnels ».
Loin de varier dans leurs démarches, Boubacar Touré et ses camarades promettent de continuer à faire leur travail. « On a déjà présenté notre plainte aux Nations Unies. On va au mois d'octobre, aller à la commission des droits humains et du peuple en Gambie, pour présenter un rapport sur la situation des droits humains à Guinée-Bissau et à toutes les dimensions », a confié monsieur Touré.
En Guinée Bissau, le landerneau politique, pour le moment terne, risque de connaitre des moments bouillonnants dans les mois à venir. Au regard, des schémas politiques qui se dessinent, en ce moment, tout indique des lendemains de prise de gueule entre pouvoir et opposition. Les déclarations d’Oumar Cissokho Emballo sont, certainement, en train de faire couver le feu, dans un pays tributaire de coups d’Etat depuis son indépendance le 24 septembre 1973.
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