Marche pacifique de l'opposition suivit dans le calme
Il s’agit de Yancuba Djola Indjai et de Silvestre Alves, tous deux leaders de petites formations politiques, proches de l’ancien régime de Carlos Gomes Junior. Ils avaient été arrêtés au lendemain de l’attaque de la caserne de commando, située dans la périphérie nord, près de l’aéroport.
Tous deux ont été retrouvés dans la campagne, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale. Silvestre Alves, qui avait été évacué aux urgences de l’hôpital Simão Mendes, était méconnaissable, la tête tuméfiée. Il souffrait également de fractures aux jambes.
Quant à Yancuba Djola Indjai, un membre de sa famille a affirmé à RFI qu’il se trouve dans un état critique. Il est actuellement dans un lieu tenu secret, dans l’attente d’une évacuation à l’étranger, sa famille craignant que les militaires qui l’avaient laissé pour mort ne le tuent, s’il restait en Guinée-Bissau pour se faire soigner.
Mardi, le gouvernement de transition a publié un communiqué, dans lequel il se démarque des actes isolés de brutalité physique perpétrés sur certains hommes politiques.
La société civile, pour sa part, exige l’ouverture d’une enquête et l’arrêt des violences sur les civils sans défense. Mamadou Keita, vice-président de l’organisation de la société civile : « Nous demandons aux autorités de transition, à travers le parquet et la policière judiciaire, de diligenter une enquête, à partir des éléments disponibles sur les arrestations et sur les violences d’hier. Ça suffit maintenant ! Basta ! »
Source: RFI
Tous deux ont été retrouvés dans la campagne, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale. Silvestre Alves, qui avait été évacué aux urgences de l’hôpital Simão Mendes, était méconnaissable, la tête tuméfiée. Il souffrait également de fractures aux jambes.
Quant à Yancuba Djola Indjai, un membre de sa famille a affirmé à RFI qu’il se trouve dans un état critique. Il est actuellement dans un lieu tenu secret, dans l’attente d’une évacuation à l’étranger, sa famille craignant que les militaires qui l’avaient laissé pour mort ne le tuent, s’il restait en Guinée-Bissau pour se faire soigner.
Mardi, le gouvernement de transition a publié un communiqué, dans lequel il se démarque des actes isolés de brutalité physique perpétrés sur certains hommes politiques.
La société civile, pour sa part, exige l’ouverture d’une enquête et l’arrêt des violences sur les civils sans défense. Mamadou Keita, vice-président de l’organisation de la société civile : « Nous demandons aux autorités de transition, à travers le parquet et la policière judiciaire, de diligenter une enquête, à partir des éléments disponibles sur les arrestations et sur les violences d’hier. Ça suffit maintenant ! Basta ! »
Source: RFI
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