A Dakar, l’augmentation des tarifs dans les bus Tata par AFTU n’a pas fini de susciter l’indignation chez les usagers qui continuent de se plaindre de cette « injustice ». Pour porter leur voix, un groupe de jeunes résidents à Yembeul (banlieue dakaroise) a fondé le « mouvement Yook Bi Dafa Doy ». Ledit groupe cherche à ramener le prix du transport à la normale.
« Des mesures doivent être prises dans les plus brefs délais pour que les tarifs de transport restent abordables pour tous les usagers, en particulier les élèves et les familles à faible revenu. Cette hausse a créé une situation difficile pour de nombreux élèves et leurs parents. Certains élèves ont été contraints de parcourir des kilomètres à pied pour se rendre à l'école, tandis que des parents se retrouvent confrontés à des difficultés financières pour assurer le transport de leurs enfants. Cette situation est inacceptable et les autorités sont appelées à trouver des solutions pour soulager la pression financière sur les familles », fustige Sidy Gaye le porte-parole du jour dudit mouvement.
Poursuivant, ce dernier a déploré le comportement des acteurs du transport qui se sont levés un beau pour subitement augmenter les tarifs. « AFTU a sorti un communiqué pour informer l'augmentation des prix du transport bus tatas sans que les autorités étatiques puissent apporter des réponses. Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement disaient que les tarifs des transports publics routiers de personnes sont fixés par le décret n° 2009-20 du 22 janvier 2009. De ce fait, cette hausse unilatérale des tarifs serait contraire au décret et aux conventions signées entre l’autorité de régulation des transports urbains, le Conseil exécutif des Transports urbains Durables (CETUD) et les Groupements d’Intérêts économiques membres de l’AFTU », déplore-t-il.
Au vu de cette situation, les membres « Yook Bi Dafa Doy », appelle les Sénégalais à rejoindre cette lutte. Des plans d'actions sont déclinés cette semaine. « Le Mouvement pour la Défense des intérêts des usagers de bus Tata organise ce Samedi 1 Avril 2023 à partir de 15h une campagne de sensibilisation et de mobilisation au rond-point de Keur Massar jusqu'au terminus 61. Ce, dans le but d’informer les usagers de bus Tata de la situation et les encourager à se joindre à notre cause », déclare Ibra Lo, membre actif du mouvement.
A l’en croire, « des correspondances ont également été envoyées et déposées auprès des autorités territoriales et des commissariats de police pour demander leur intervention et leur soutien dans cette lutte ». Continuant, il assène qu’ils sont prêts à retourner à l’usage des "Cars rapides (Vieux cars de 24 places avec des tarifs abordables)", s’il le faut. « Que personne n’augmente rien sur le prix de son billet. Si le receveur insiste, ne cédez pas. Ils n’ont pas le droit d’augmenter les tarifs. Si les transporteurs ne changent pas d’avis, nous devons les boycotter et réutiliser les Cars rapides », exhorte le sieur Lô.
Toutefois, ces défenseurs des intérêts des usagers de bus Tata espèrent que les autorités prendront en compte les préoccupations des populations et qu’ils trouveront une solution rapide et efficace le plus rapidement possible. Autrement, ils informent qu’ils « n'hésiterons pas à entamer de nouveaux plans d'actions qui peuvent même paralyser tout le système du transport au Sénégal ».
« Des mesures doivent être prises dans les plus brefs délais pour que les tarifs de transport restent abordables pour tous les usagers, en particulier les élèves et les familles à faible revenu. Cette hausse a créé une situation difficile pour de nombreux élèves et leurs parents. Certains élèves ont été contraints de parcourir des kilomètres à pied pour se rendre à l'école, tandis que des parents se retrouvent confrontés à des difficultés financières pour assurer le transport de leurs enfants. Cette situation est inacceptable et les autorités sont appelées à trouver des solutions pour soulager la pression financière sur les familles », fustige Sidy Gaye le porte-parole du jour dudit mouvement.
Poursuivant, ce dernier a déploré le comportement des acteurs du transport qui se sont levés un beau pour subitement augmenter les tarifs. « AFTU a sorti un communiqué pour informer l'augmentation des prix du transport bus tatas sans que les autorités étatiques puissent apporter des réponses. Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement disaient que les tarifs des transports publics routiers de personnes sont fixés par le décret n° 2009-20 du 22 janvier 2009. De ce fait, cette hausse unilatérale des tarifs serait contraire au décret et aux conventions signées entre l’autorité de régulation des transports urbains, le Conseil exécutif des Transports urbains Durables (CETUD) et les Groupements d’Intérêts économiques membres de l’AFTU », déplore-t-il.
Au vu de cette situation, les membres « Yook Bi Dafa Doy », appelle les Sénégalais à rejoindre cette lutte. Des plans d'actions sont déclinés cette semaine. « Le Mouvement pour la Défense des intérêts des usagers de bus Tata organise ce Samedi 1 Avril 2023 à partir de 15h une campagne de sensibilisation et de mobilisation au rond-point de Keur Massar jusqu'au terminus 61. Ce, dans le but d’informer les usagers de bus Tata de la situation et les encourager à se joindre à notre cause », déclare Ibra Lo, membre actif du mouvement.
A l’en croire, « des correspondances ont également été envoyées et déposées auprès des autorités territoriales et des commissariats de police pour demander leur intervention et leur soutien dans cette lutte ». Continuant, il assène qu’ils sont prêts à retourner à l’usage des "Cars rapides (Vieux cars de 24 places avec des tarifs abordables)", s’il le faut. « Que personne n’augmente rien sur le prix de son billet. Si le receveur insiste, ne cédez pas. Ils n’ont pas le droit d’augmenter les tarifs. Si les transporteurs ne changent pas d’avis, nous devons les boycotter et réutiliser les Cars rapides », exhorte le sieur Lô.
Toutefois, ces défenseurs des intérêts des usagers de bus Tata espèrent que les autorités prendront en compte les préoccupations des populations et qu’ils trouveront une solution rapide et efficace le plus rapidement possible. Autrement, ils informent qu’ils « n'hésiterons pas à entamer de nouveaux plans d'actions qui peuvent même paralyser tout le système du transport au Sénégal ».
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