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Ibrahima Séne du PIT dénonce des comploteurs dans Benno Bok Yakaar

Dans une longue contribution intitulée, questions d’actualité au Sénégal : que de contradictions et de contre- vérités ! Le compagnon du ministre d’Etat Amath Dansokho relève « une floraison de commentaires et autres analyses dans la presse, sur l’actualité récente, étonnement riches en contradictions et contre-vérités, même de la part d’amis de Benno Bok Yakaar (BBY) ».Des commentaires relatifs à l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale, le retour des délestages, les véhicules pour les nouveaux élus entre autres points.



Ibrahima Séne du PIT dénonce des comploteurs dans Benno Bok Yakaar
Ibrahima Séne croit à l’existence de tenants de l’implosion de la coalition BBY. Séne d’écrire, « depuis le flop total enregistré par les tenants de l’implosion inévitable de BBY, à l’occasion de l’élection du Président et du Bureau de l’Assemblée nationale, les critiques de la politique du pouvoir, se sont, le plus souvent, empêtrés dans des analyses qui dénotent leur désarroi, face à la grande capacité à surmonter leurs contradictions entre les différentes composantes politiques et de la société civile, du Gouvernement du Premier Ministre Abdoul M’Baye, mis en place par le Président Macky Sall ».

Pour ceux qui tentent de discréditer l’action gouvernementale sur le retour des délestages par exemple, il fait constater que « personne ne doutait, qu’après les élections, les délestages allaient revenir avec encore plus d’ampleur, étant donné que ce Plan n’était qu’un subterfuge de Wade pour passer le cap des élections ! ». Face aux critiques contre le nouveau régime Ibrahima Séne trouve carrément indéfendable celles venues de la part de cadres de BBY, ou d’amis qui s’en réclament, sous le seul prétexte de vouloir « être objectifs et indépendants d’esprit ».

Dans sa démarche de défense de la mouvance présidentielle, il souligne que la critique sur l’achat des véhicules « est l’illustration la plus frappante des contradictions des arguments servis contre le Chef de l’Etat, même de la part d’amis de BBY » car « les Députés doivent jouir des mêmes conditions que les membres de l’Exécutif, tant au plan salarial qu’à celui des moyens de fonctionnement. C’est pourquoi, leur refuser des véhicules, dits de luxe, sous prétexte de rareté des ressources face à l’énormité des urgences sociales, tout en l’acceptant pour l’Exécutif, revient à perpétuer la dévalorisation de la fonction de parlementaire par rapport à celle de l’Exécutif qui a prévalu depuis l’Indépendance ».

Concernant le débat sur la durée du mandat du Président de l’Assemblée nationale, il apporte ces explications « prétendre que porter le mandat du Président de l’Assemblée nationale « d’un an à cinq ans » ne peut se faire sans révision de la Constitution, relève, ou bien d’une ignorance notoire des dispositions de l’Article 62, alinéa1 de celle - ci, ou bien, d’une mauvaise foi, qui est incompatible avec l’éthique et la morale que notre peuple attend de ses nouveaux Députés, notamment du Président de l’Assemblée nationale et de ses vice-Présidents. Les dispositions de cet Article en son alinéa 1 sont sans équivoque : Article 62
« Le règlement intérieur de chaque assemblée détermine :
- la composition, les règles de fonctionnement du bureau ainsi que les pouvoirs, prérogatives et durée du mandat de son Président ….. ».
Le respect de cette disposition comme le fait de mettre à la tête de l’institution quelqu’un qui n’est pas du parti présidentiel sont vus par M. Séne comme une pratique politique du Sénégalais qui a forgé, des siècles durant une « culture politique de rassemblement, de tolérance et de cohabitation», mais qui n’est pas encore largement perçue par des cadres, et cela, même jusque parmi de grands leaders de BBY.

Et sans le nommer il parle encore du député Cissé Lô en ces termes, « c’est ainsi, qu’un Député de BBY, promu vice – Président de l’Assemblée nationale, n’a pas hésité une seule seconde, à s’abriter derrière la Constitution du Sénégal, pour tenter de justifier le maintien du mandat du Président de l’Assemblée nationale à un an, comme Wade l’avait fait adopter par ses Députés, pour marquer son autorité sur le pouvoir législatif, et débarquer le Président d’alors de cette Institution, devenu aujourd’hui Chef de l’Etat ».

Sur le prochain Sénat, sa composition selon Ibrahima Séne devrait donc permettre de réconcilier cette Institution avec le peuple, qui ne l’a perçue que comme un lieu inutilement coûteux pour la Nation, rien pour servir à satisfaire une clientèle politique, au lieu d’être, comme la Constitution le stipule : « une représentation, au niveau national, des collectivités locales et des Sénégalais de l’extérieur ».
« MACKY a donc tout intérêt, pour une bonne cohérence des signes de rupture qu’il émet depuis son accession au pouvoir, de ne pas succomber à ces conseils qui le poussent à faire comme Wade, en définitive, ne défendent que leurs intérêts personnels de courte vue ».

« BBY n’est donc encore pas sorti des zones de turbulence à cause de la difficile rupture d’avec la culture de Parti-Etat, et des messages contradictoires et même de contre- vérité, qui émanent de certains de ses responsables, qui brouillent, aux yeux de l’opinion, la visibilité des signaux de rupture qu’émet le Chef de l’Etat », conclut Séne.


Mercredi 8 Août 2012 - 17:37


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