En Guinée Bissau pour échanger sur le développement de nos Petites et Moyennes Entreprises (PME) qui composent l’essentiel du tissu économique de nos pays respectifs, Ibrahima Thiam, secrétaire d'État au Développement des PME-PMI est longuement revenu sur la place des Petites et moyennes entreprises dans l’écosystème des économies africaines.
« Le thème de cette édition « Objectifs de Développement Durable (ODD) et transformation structurelle des économies africaines : rôles et impacts des PME de l’UEMOA », loin d’être un questionnement, est une affirmation de la place primordiale des PME dans nos économies.
En effet, les ODD nous renseignent également sur l’état de nos économies et par ricochet sur la situation de nos PME », a-t-il dit dans son discours. À noter que la rencontre a été présidée par le président de la République de la Guinée Bissau, Sissoko Emballo.
Le Sénégal pays invité d'honneur est venu avec une forte délégation conduite par le Secrétaire d’état au développement des PME-PMI, Monsieur Ibrahima Thiam et la Directrice générale de l’Agence de développement et d'entrecadrement des petites et moyennes entreprises, Madame Marie Rose Faye.
Représentant plus de 99% des entreprises au Sénégal et en moyenne plus de 95% des entreprises au niveau de l’UEMOA, les PME sont présentes dans tous les secteurs de notre économie et aucune stratégie de développement ne saurait être viable sans leur réelle prise en compte, ajoute-t-il.
Selon lui, la situation est presque identique dans tous les pays de l’Union, nos PME sont confrontées à d’énormes difficultés qui freinent leur développement.
Ces difficultés ont pour nom : manque de compétitivité ; coût élevé des facteurs de production, difficile accès à un financement adapté, aux marchés et à la commande publique ; concurrence déloyale du secteur informel ; fiscalité inadaptée, manque d’innovation ; faible prise en compte de la démarche qualité, capacités techniques et managériales limitées ; insuffisance de ressources humaines qualifiées.
À l’occasion de ce salon des Banques et PME, M. Thiam a indiqué que les encours de crédits accordés aux PME, par les banques, en juin 2024, sont environ de 14% au niveau de l’UEMOA, alors qu’il est de 9,6% au Sénégal. Ces taux restent très faibles comparés aux 95% de PME qui constituent le tissu économique de nos Etats et de leurs besoins immenses de financement.
Pour le ministre Thiam, même si le dispositif de financement de la BCEAO a apporté des avancées à ce niveau, il estime qu’il faut aller vers plus de réformes, pour mieux faire connaître ce dispositif aux PME, par une éducation financière adaptée. « Il nous faut aussi améliorer le coaching des PME par les Structures d’Appui et d’Encadrement (SAE). Le cadre juridique des PME et de la commande publique doit aussi être amélioré.
En définitive, nous devons travailler tous ensemble, pour que les banques et les systèmes financiers décentralisés financent davantage les PME, qui doivent avoir un meilleur accès aux ressources longues, avoir les garanties nécessaires et bénéficier des mécanismes de financement innovants », a-t-il plaidé.
« En soutenant les PME de notre espace, nous ne faisons pas seulement croitre nos économies, nous construisons aussi des sociétés plus inclusives et durables. Pour y parvenir, nous devons, au-delà de l’accès au financement, favoriser un environnement propice à l’entrepreneuriat. Cela passe par un renforcement de capacités, un accès facilité aux marchés et à l’information. Nous devons développer des programmes de mentorat, pour permettre aux PME de devenir des acteurs clés de l’innovation et de la transition verte », a-t-il insisté.
Après la partie allocutions, les officiels ont visité des stands de l'exposition dédiée aux participants.
« Le thème de cette édition « Objectifs de Développement Durable (ODD) et transformation structurelle des économies africaines : rôles et impacts des PME de l’UEMOA », loin d’être un questionnement, est une affirmation de la place primordiale des PME dans nos économies.
En effet, les ODD nous renseignent également sur l’état de nos économies et par ricochet sur la situation de nos PME », a-t-il dit dans son discours. À noter que la rencontre a été présidée par le président de la République de la Guinée Bissau, Sissoko Emballo.
Le Sénégal pays invité d'honneur est venu avec une forte délégation conduite par le Secrétaire d’état au développement des PME-PMI, Monsieur Ibrahima Thiam et la Directrice générale de l’Agence de développement et d'entrecadrement des petites et moyennes entreprises, Madame Marie Rose Faye.
Représentant plus de 99% des entreprises au Sénégal et en moyenne plus de 95% des entreprises au niveau de l’UEMOA, les PME sont présentes dans tous les secteurs de notre économie et aucune stratégie de développement ne saurait être viable sans leur réelle prise en compte, ajoute-t-il.
Selon lui, la situation est presque identique dans tous les pays de l’Union, nos PME sont confrontées à d’énormes difficultés qui freinent leur développement.
Ces difficultés ont pour nom : manque de compétitivité ; coût élevé des facteurs de production, difficile accès à un financement adapté, aux marchés et à la commande publique ; concurrence déloyale du secteur informel ; fiscalité inadaptée, manque d’innovation ; faible prise en compte de la démarche qualité, capacités techniques et managériales limitées ; insuffisance de ressources humaines qualifiées.
À l’occasion de ce salon des Banques et PME, M. Thiam a indiqué que les encours de crédits accordés aux PME, par les banques, en juin 2024, sont environ de 14% au niveau de l’UEMOA, alors qu’il est de 9,6% au Sénégal. Ces taux restent très faibles comparés aux 95% de PME qui constituent le tissu économique de nos Etats et de leurs besoins immenses de financement.
Pour le ministre Thiam, même si le dispositif de financement de la BCEAO a apporté des avancées à ce niveau, il estime qu’il faut aller vers plus de réformes, pour mieux faire connaître ce dispositif aux PME, par une éducation financière adaptée. « Il nous faut aussi améliorer le coaching des PME par les Structures d’Appui et d’Encadrement (SAE). Le cadre juridique des PME et de la commande publique doit aussi être amélioré.
En définitive, nous devons travailler tous ensemble, pour que les banques et les systèmes financiers décentralisés financent davantage les PME, qui doivent avoir un meilleur accès aux ressources longues, avoir les garanties nécessaires et bénéficier des mécanismes de financement innovants », a-t-il plaidé.
« En soutenant les PME de notre espace, nous ne faisons pas seulement croitre nos économies, nous construisons aussi des sociétés plus inclusives et durables. Pour y parvenir, nous devons, au-delà de l’accès au financement, favoriser un environnement propice à l’entrepreneuriat. Cela passe par un renforcement de capacités, un accès facilité aux marchés et à l’information. Nous devons développer des programmes de mentorat, pour permettre aux PME de devenir des acteurs clés de l’innovation et de la transition verte », a-t-il insisté.
Après la partie allocutions, les officiels ont visité des stands de l'exposition dédiée aux participants.
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