Le décès du président iranien Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère a été confirmé ce lundi 20 mai. Pour le remplacer, de nouvelles élections vont être organisées, mais comment vont-elles se dérouler ?
Dans un premier temps, le gouvernement iranien a assuré, via un communiqué, que le décès du président Ebrahim Raïssi n'allait pas entraîner «la moindre perturbation dans l’administration» du pays.
«Le président du peuple iranien, travailleur et infatigable, (...) a sacrifié sa vie pour la nation», a réagi le gouvernement. «Nous assurons à la nation loyale que, avec l'aide de Dieu et le soutien du peuple, il n'y aura pas la moindre perturbation dans l'administration du pays», a-t-il ainsi déclaré.
Une «réunion d’urgence» doit se tenir ce lundi, mais les Iraniens savent d’ores et déjà qu’ils devront se rendre aux urnes d’ici 50 jours afin d’élire un nouveau président.
En effet, la Constitution prévoit qu'un Conseil «composé du président du Parlement, du chef de la justice et du premier vice-président est tenu d'organiser l'élection d'un nouveau président dans un délai maximum de 50 jours».
MOHAMMAD MOKHBER, PRÉSIDENT PAR INTÉRIM
En attendant, Ebrahim Raïssi sera remplacé par son premier vice-président, Mohammad Mokhber, comme l’explique l'article 131 de la Constitution de la République islamique : «en cas de décès, de destitution, de démission, d'absence ou de maladie d'une durée supérieure à deux mois du président», c'est «le premier vice-président qui assumera les pouvoirs du président».
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