La Knesset, le Parlement israélien a validé dimanche soir de justesse le nouveau gouvernement de Naftali Bennett. Conspué, le nouveau Premier ministre a eu du mal à prononcer son discours. Dans l’hémicycle de la Knesset les invectives fusent. Il est traité de menteur, d’escroc, d’abord par les députés du mouvement sioniste religieux, puis par les élus du Likoud, le parti de Benyamin Netanyahu.
«Pour être au pouvoir, Naftali Bennett -un candidat de droite- a pactisé avec une colation du centre et de la gauche alors qu'il avait promis de ne pas le faire»
Naftali Bennett tente pourtant de faire bonne figure, d’apparaître comme un homme d’Etat, rassembleur. Mais au bout de vingt minutes il perd patience et descend dans l’arène : « que voulez-vous, cinq, six, dix élections ? Des scrutins à répétition ? », lance-t-il exaspéré à ses détracteurs. Les Israéliens, empêtrés dans l’une des plus graves crises politiques de l’histoire de leur pays, ont voté à quatre reprises durant les deux dernières années, pour élire leurs députés, mais sans parvenir à dégager une majorité claire pour former un gouvernement, jusqu’à hier.
Une fragile coalition
Un cinquième scrutin législatif dans les prochaines mois, c’est ce que promet Benyamin Netanyahu. L’ex-Premier ministre se mue désormais en chef de l’opposition. Hors de question pour lui de quitter la vie politique. A la tribune du parlement, dimanche soir, il apparaît combatif, déterminé dit-il « à faire tomber ce gouvernement ». « Naftali Bennett n’a pas la carrure internationale » [pour représenter Israël], prévient Benyamin Netanyahu.
Face à lui, la nouvelle coalition au pouvoir n’aura pas le droit à l’erreur. La tâche s’annonce compliquée pour cette alliance hétéroclite de huit partis, qui dirige désormais le pays. Deux mouvements de gauche, deux du centre, trois formations de droite et une formation arabe, avec à leur tête donc le nouveau Premier ministre par alternance Naftali Bennett.
Il partage le pouvoir avec le centriste Yaïr Lapid, qui prendra les rênes du pays dans 24 mois exactement, comme le prévoit leur accord de coalition. D’ici là, Yair Lapid, occupera le poste de ministre des Affaires étrangères de l’Etat hébreu.
«Pour être au pouvoir, Naftali Bennett -un candidat de droite- a pactisé avec une colation du centre et de la gauche alors qu'il avait promis de ne pas le faire»
Naftali Bennett tente pourtant de faire bonne figure, d’apparaître comme un homme d’Etat, rassembleur. Mais au bout de vingt minutes il perd patience et descend dans l’arène : « que voulez-vous, cinq, six, dix élections ? Des scrutins à répétition ? », lance-t-il exaspéré à ses détracteurs. Les Israéliens, empêtrés dans l’une des plus graves crises politiques de l’histoire de leur pays, ont voté à quatre reprises durant les deux dernières années, pour élire leurs députés, mais sans parvenir à dégager une majorité claire pour former un gouvernement, jusqu’à hier.
Une fragile coalition
Un cinquième scrutin législatif dans les prochaines mois, c’est ce que promet Benyamin Netanyahu. L’ex-Premier ministre se mue désormais en chef de l’opposition. Hors de question pour lui de quitter la vie politique. A la tribune du parlement, dimanche soir, il apparaît combatif, déterminé dit-il « à faire tomber ce gouvernement ». « Naftali Bennett n’a pas la carrure internationale » [pour représenter Israël], prévient Benyamin Netanyahu.
Face à lui, la nouvelle coalition au pouvoir n’aura pas le droit à l’erreur. La tâche s’annonce compliquée pour cette alliance hétéroclite de huit partis, qui dirige désormais le pays. Deux mouvements de gauche, deux du centre, trois formations de droite et une formation arabe, avec à leur tête donc le nouveau Premier ministre par alternance Naftali Bennett.
Il partage le pouvoir avec le centriste Yaïr Lapid, qui prendra les rênes du pays dans 24 mois exactement, comme le prévoit leur accord de coalition. D’ici là, Yair Lapid, occupera le poste de ministre des Affaires étrangères de l’Etat hébreu.
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