John Kerry avait prévenu. En entamant sa visite, il avait dit que chacun devrait bientôt prendre des décisions difficiles, autrement dit faire des concessions. Mais, visiblement, Israéliens comme Palestiniens ne sont pas prêts à les faire.
Le secrétaire d'Etat américain est venu présenter un projet d'accord cadre, dont on sait peu de choses. Juste qu'il aborde les questions de fond : les frontières d'un futur Etat palestinien, la sécurité, le statut de Jérusalem et le retour des réfugiés. Autant de questions sur lesquels Israéliens et Palestiniens ont des positions très éloignées.
La presse locale a notamment évoqué le problème de la sécurité dans la vallée du Jourdain, une région que les Palestiniens revendiquent comme frontière de leur futur Etat, mais où les Israéliens veulent à tout prix garder un contrôle sécuritaire.
Cette visite de John Kerry s'est achevée comme elle avait commencé dans un climat tendu, où chacun a accusé l'autre de saper le processus de paix. Un processus que le secrétaire d'Etat a comparé aux pièces d'un puzzle à assembler, pour ne pas dire à un casse-tête.
Source : Rfi.fr
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