Alors que les familles des victimes ont appelé à un rassemblement pacifique ce 25 juin, un an après la répression des manifestations contre la loi de finance, le directeur général de la police, Douglas Kanja a déclaré : « Nous sommes prêts ».
La répression de cette contestation avait fait plus de 60 morts. Et un an plus tard, le plan de sécurisation de Nairobi pour cette journée de mobilisation rassemble des moyens colossaux. Des centaines de policiers sont déployés dans le CBD, le quartier des affaires du centre de la capitale. Plusieurs unités sont engagées, comme celles du service général, du déploiement rapide et les policiers municipaux. Des rues majeures comme celle du Parlement, de la présidence et d’autres bâtiments gouvernementaux sont fermées. Enfin, les camions à eau sont également de sortie.
Ces mesures inquiètent les acteurs de la société civile qui accusent la police d’être souvent à l’origine de la violence lors des manifestations. Dans un communiqué commun publié mardi, 12 ambassades occidentales, dont les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, écrivent que « la présence de policiers en civil dans des véhicules non siglés érode la confiance des citoyens » kényans.
D'autant plus que « ce n'est pas une manifestation, c'est une commémoration en l'honneur de ceux qui ont perdu la vie l'an dernier, insiste Njanja Maina, l'avocate de familles de victimes. (...) Aujourd'hui, il s'agit d'un rassemblement pacifique et d'une marche en mémoire de ceux qui sont décédés. »
Pourtant, le risque de violences est élevé. Et chez les manifestants, on craint la présence des « goons ». Ces hommes accusés d'infiltrer les manifestations pour causer des troubles et les discréditer, ou parfois même s'en prendre directement aux manifestants pour les réprimer, et qui sont généralement engagés par des personnalités influentes. Par exemple, le député de la majorité de la région de Pokot a publiquement annoncé son intention de faire venir des jeunes de sa région à Nairobi, pour : « donner une leçon aux manifestants. »
La répression de cette contestation avait fait plus de 60 morts. Et un an plus tard, le plan de sécurisation de Nairobi pour cette journée de mobilisation rassemble des moyens colossaux. Des centaines de policiers sont déployés dans le CBD, le quartier des affaires du centre de la capitale. Plusieurs unités sont engagées, comme celles du service général, du déploiement rapide et les policiers municipaux. Des rues majeures comme celle du Parlement, de la présidence et d’autres bâtiments gouvernementaux sont fermées. Enfin, les camions à eau sont également de sortie.
Ces mesures inquiètent les acteurs de la société civile qui accusent la police d’être souvent à l’origine de la violence lors des manifestations. Dans un communiqué commun publié mardi, 12 ambassades occidentales, dont les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, écrivent que « la présence de policiers en civil dans des véhicules non siglés érode la confiance des citoyens » kényans.
D'autant plus que « ce n'est pas une manifestation, c'est une commémoration en l'honneur de ceux qui ont perdu la vie l'an dernier, insiste Njanja Maina, l'avocate de familles de victimes. (...) Aujourd'hui, il s'agit d'un rassemblement pacifique et d'une marche en mémoire de ceux qui sont décédés. »
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