À Madagascar, c’est une petite révolution aux yeux des acteurs engagés contre l’impunité. Le 30 juin, un enseignant d’une quarantaine d'années a été reconnu coupable de corruption sexuelle par le pôle anti-corruption de Majunga, capitale du nord-ouest de l’île. C’est dans un établissement public d’Antsohihy que le professeur de comptabilité occupait des fonctions à responsabilité.
Après avoir promis des bonnes notes à des étudiantes en échange de faveurs sexuelles, il a été condamné à deux ans dEn novembre 2024, une étudiante en deuxième année de gestion dépose plainte auprès du Bianco, le bureau indépendant anti-corruption. Son témoignage, appuyé par celui de deux autres étudiantes, révèle des messages envoyés par l’enseignant sur les réseaux sociaux et par SMS. Leur contenu est sans équivoque : des promesses de traitement de faveur lors des examens en échange de rapports sexuels.
Quand les élèves opposent un refus, elles voient alors leurs résultats académiques sanctionnés, détaillent les enquêteurs du Bianco. Saisi de l’affaire, le pôle anti-corruption (PAC) de Majunga a considéré ces sollicitations comme une recherche « d'avantage quelconque » au sens de l’article 177 du Code pénal, prévu pour les enseignants en poste dans le public. Autrement dit, le professeur a conditionné la bonne exécution de sa mission de service public à des faveurs sexuelles.e prison ferme. Il s'agit de la première sanction connue pour corruption sexuelle dans le pays.
Après avoir promis des bonnes notes à des étudiantes en échange de faveurs sexuelles, il a été condamné à deux ans dEn novembre 2024, une étudiante en deuxième année de gestion dépose plainte auprès du Bianco, le bureau indépendant anti-corruption. Son témoignage, appuyé par celui de deux autres étudiantes, révèle des messages envoyés par l’enseignant sur les réseaux sociaux et par SMS. Leur contenu est sans équivoque : des promesses de traitement de faveur lors des examens en échange de rapports sexuels.
Quand les élèves opposent un refus, elles voient alors leurs résultats académiques sanctionnés, détaillent les enquêteurs du Bianco. Saisi de l’affaire, le pôle anti-corruption (PAC) de Majunga a considéré ces sollicitations comme une recherche « d'avantage quelconque » au sens de l’article 177 du Code pénal, prévu pour les enseignants en poste dans le public. Autrement dit, le professeur a conditionné la bonne exécution de sa mission de service public à des faveurs sexuelles.e prison ferme. Il s'agit de la première sanction connue pour corruption sexuelle dans le pays.
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