
L'Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred) a évoqué dans un communiqué, les véritables problèmes en 2021 de la surpopulation dans les prisons sénégalaises. Elle a aussi soumis quelques solutions pour mettre fin à ce problème.
Elle a évoqué la célérité dans les dossiers d’instruction pour permettre aux détenus d’être édifiés dans leur sort surtout avec la criminalisation de la drogue, du viol, du terrorisme et l’apparition de nouvelles infractions sur la cybercriminalité et la protection des données personnelles. Tout est instruction désormais. Pour l’Asred, « la seule solution est les mesures d’accompagnement de la nouvelle carte judiciaire ».
Il s’agit, selon elle, de « l’augmentation des cabinets d’instruction et le recrutement de magistrats. On parle souvent de surpopulation carcérale mais la vraie question aujourd’hui est « le surencombrement des cabinets d’instruction ».
Le président Ibrahima Sall qui dirige cette association, a parlé du statut du personnel de l’Administration pénitentiaire. « On ne peut pas parler de conditions de détention sans parler des conditions de travail du personnel pénitentiaire Ces braves hommes et femmes doivent être très bien traités au plan statutaire au même titre que les autres corps militaires et paramilitaires ».
A la longue, ça devient une « discrimination de la part de l’Etat » et pourtant la question des prisons revient très souvent. Leur statut est dans les tiroirs depuis 2014. M. Fall informé qu’aux USA, le personnel pénitentiaire est parmi les mieux payés des Corps en Uniforme, eu égard aux risques encourus dans ce noble métier. Il appelle l’Etat à revoir sa politique sur ce domaine surtout que ce sont des recommandations des Nations-Unies
Et enfin, il a évoqué la construction de nouvelles prisons répondant aux normes en la matière. L’Etat du Sénégal, depuis l’indépendance n’a jamais construit de prison, dira-t-il. Et pourtant, il autorise les autres pays et les organismes internationaux à construire des prisons sur son sol. « C’est vraiment paradoxal. Parmi ces prisons construites, on peut citer celle du tribunal pénal international pour le Rwanda à Sébikotane (TPIR), le centre de détention pour les chambres africaines extraordinaires au Cap Manuel: cas Hussein HABRE. Et même l’actuelle prison de Sébikotane est financée par l’Union Européenne », a-t-il soutenu.
Elle a évoqué la célérité dans les dossiers d’instruction pour permettre aux détenus d’être édifiés dans leur sort surtout avec la criminalisation de la drogue, du viol, du terrorisme et l’apparition de nouvelles infractions sur la cybercriminalité et la protection des données personnelles. Tout est instruction désormais. Pour l’Asred, « la seule solution est les mesures d’accompagnement de la nouvelle carte judiciaire ».
Il s’agit, selon elle, de « l’augmentation des cabinets d’instruction et le recrutement de magistrats. On parle souvent de surpopulation carcérale mais la vraie question aujourd’hui est « le surencombrement des cabinets d’instruction ».
Le président Ibrahima Sall qui dirige cette association, a parlé du statut du personnel de l’Administration pénitentiaire. « On ne peut pas parler de conditions de détention sans parler des conditions de travail du personnel pénitentiaire Ces braves hommes et femmes doivent être très bien traités au plan statutaire au même titre que les autres corps militaires et paramilitaires ».
A la longue, ça devient une « discrimination de la part de l’Etat » et pourtant la question des prisons revient très souvent. Leur statut est dans les tiroirs depuis 2014. M. Fall informé qu’aux USA, le personnel pénitentiaire est parmi les mieux payés des Corps en Uniforme, eu égard aux risques encourus dans ce noble métier. Il appelle l’Etat à revoir sa politique sur ce domaine surtout que ce sont des recommandations des Nations-Unies
Et enfin, il a évoqué la construction de nouvelles prisons répondant aux normes en la matière. L’Etat du Sénégal, depuis l’indépendance n’a jamais construit de prison, dira-t-il. Et pourtant, il autorise les autres pays et les organismes internationaux à construire des prisons sur son sol. « C’est vraiment paradoxal. Parmi ces prisons construites, on peut citer celle du tribunal pénal international pour le Rwanda à Sébikotane (TPIR), le centre de détention pour les chambres africaines extraordinaires au Cap Manuel: cas Hussein HABRE. Et même l’actuelle prison de Sébikotane est financée par l’Union Européenne », a-t-il soutenu.
Autres articles
-
Cybersécurité : Boubacar Ndour retire sa plainte après des excuses d'Ibrahima Guèye "Nay Ler"
-
4e édition de la semaine Énergie-Climat 2025 : L'Afrique lance un appel urgent à la solidarité mondiale et à la justice climatique
-
Le Grand Magal de Touba 2025 sera célébré le mercredi 13 août
-
Division spéciale de la cybersécurité : Ibrahima Guèye "Nay Ler" placé en garde à vue
-
Ourossogui: le préfet autorise la marche pacifique du collectif Sogui Nani Diabi en soutien à Farba Ngom