Les rebelles du MFDC n’ont pas commencé à se munir de la nourriture gouvernementale lors de l’avènement de l’alternance. Pourtant lors de sa visite en Casamance pour le compte de la campagne électorale du second tour du scrutin, la révélation du candidat des FAL sur cette question avait suscité le tollé. Une réaction qui témoigne de la méconnaissance de l’histoire du conflit casamançais entre l’Etat et les chefs du maquis, à entendre parler Massaer Diallo.
« Avant 2000, il y a eu différents accords, même s’il y a eu des actions militaires fortes. Et d’ailleurs dans ce cadre-là, contrairement à ce que dit le président, à partir de 1998, l’Etat du Sénégal avait déjà nourri les rebelles. C’est quelque chose de clair et il n’y a pas une nouveauté », signale celui qui a produit des rapports pour la banque mondiale concernant « l’analyse de l’évolution de la crise et du processus de paix » et le « cadre stratégique avec des recommandations et orientations pour une sortie durable de crise et un développement pour les populations ».
Invité de l’émission « Grand jury » de la RFM de ce dimanche, « les ressources alimentaires du PAM ont pu servir de subsides pour effectivement nourrir les rebelles en rapport avec une logique de négociation et de pacification de la rébellion », explique le professeur de philosophie à l’Université de Dakar qui juge néanmoins que « cette question n’est pas morale, mais donner de l’argent est inacceptable dans tous les cas », car « en général dans la résolution des conflits, quand les rebelles reçoivent non pas de l’argent d’ailleurs, mais des ressources financières limitées ou de la nourriture, c’est en rapport avec un processus de démobilisation et de réinsertion », analyse-t-il.
« Avant 2000, il y a eu différents accords, même s’il y a eu des actions militaires fortes. Et d’ailleurs dans ce cadre-là, contrairement à ce que dit le président, à partir de 1998, l’Etat du Sénégal avait déjà nourri les rebelles. C’est quelque chose de clair et il n’y a pas une nouveauté », signale celui qui a produit des rapports pour la banque mondiale concernant « l’analyse de l’évolution de la crise et du processus de paix » et le « cadre stratégique avec des recommandations et orientations pour une sortie durable de crise et un développement pour les populations ».
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