Face à la crise de l’emploi et à la montée de l’émigration irrégulière, l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) a présenté une nouvelle stratégie pour renforcer le marché de l’emploi dans ses pays membres. Cette approche repose sur la promotion de l’entrepreneuriat, l’amélioration de la gouvernance et l’innovation dans la formation professionnelle.
« L’UEMOA, qui regroupe environ 141 millions de personnes, se trouve confrontée à un taux de chômage préoccupant : 4 % en moyenne, avec des pics atteignant 7,9 % chez les jeunes de 15 à 24 ans et 11,7 % chez les diplômés de l’enseignement supérieur. Cette situation est plus sévère dans les grandes villes de l’Union où le chômage touche 7,6 % de la population », a indiqué Pr Ousseynou Thiam lors de la troisième journée de l’atelier de sensibilisation à Ouagadougou (Burkina Faso).
Pour répondre à ces défis, l’UEMOA mise sur la mobilité et la libre circulation au sein de la région, permettant aux jeunes de travailler et d’entreprendre dans les pays voisins. « Cette politique offre à la jeunesse une opportunité unique de s’intégrer dans l’espace économique de l’UEMOA », a souligné Pr Thiam, directeur de l’Enseignement supérieur de la Commission de l’UEMOA.
L’organisation vise à renforcer la convergence économique et à consolider des actions sectorielles structurantes pour créer un espace économique viable. Le Programme d’Appui aux Petites Entreprises Artisanales (PAPEA-UEMOA) figure parmi les initiatives phares, visant à améliorer les performances des petites entreprises artisanales grâce à la mutualisation des ressources et au renforcement des compétences.
Selon les dires du directeur de l’Enseignement supérieur « l’UEMOA a signé un accord avec la Banque Mondiale en janvier 2023 pour un financement de 125 millions CFA destiné à renforcer les Comités nationaux de facilitation des échanges et à soutenir les petits commerçants, notamment les femmes et les jeunes. De plus, le Programme Régional pour la Formation Professionnelle (PROFOR), en partenariat avec la Coopération Suisse, bénéficie d’un financement de 4,5 milliards de francs CFA pour adapter les formations professionnelles aux besoins du marché. »
La Commission de l’UEMOA met également l’accent sur la formation des jeunes pour favoriser leur insertion professionnelle. « L’UEMOA déploie de nombreux efforts pour l’employabilité, en octroyant des bourses dans des filières en adéquation avec les secteurs porteurs et en développant des établissements d’excellence », a expliqué Pr Ousseynou Thiam. Il a appelé aussi à investir davantage dans des domaines comme le numérique et l’intelligence artificielle, essentiels pour capter les opportunités de demain.
La stratégie de l’UEMOA pour dynamiser le marché de l’emploi est une réponse pragmatique aux défis sociaux et économiques de la région. En misant sur l’entrepreneuriat, la formation et la mobilité, l’organisation espère offrir des perspectives nouvelles à la jeunesse ouest-africaine, contribuant ainsi à réduire l’attrait de l’émigration clandestine et à bâtir un avenir économique plus prometteur pour les jeunes.
« L’UEMOA, qui regroupe environ 141 millions de personnes, se trouve confrontée à un taux de chômage préoccupant : 4 % en moyenne, avec des pics atteignant 7,9 % chez les jeunes de 15 à 24 ans et 11,7 % chez les diplômés de l’enseignement supérieur. Cette situation est plus sévère dans les grandes villes de l’Union où le chômage touche 7,6 % de la population », a indiqué Pr Ousseynou Thiam lors de la troisième journée de l’atelier de sensibilisation à Ouagadougou (Burkina Faso).
Pour répondre à ces défis, l’UEMOA mise sur la mobilité et la libre circulation au sein de la région, permettant aux jeunes de travailler et d’entreprendre dans les pays voisins. « Cette politique offre à la jeunesse une opportunité unique de s’intégrer dans l’espace économique de l’UEMOA », a souligné Pr Thiam, directeur de l’Enseignement supérieur de la Commission de l’UEMOA.
L’organisation vise à renforcer la convergence économique et à consolider des actions sectorielles structurantes pour créer un espace économique viable. Le Programme d’Appui aux Petites Entreprises Artisanales (PAPEA-UEMOA) figure parmi les initiatives phares, visant à améliorer les performances des petites entreprises artisanales grâce à la mutualisation des ressources et au renforcement des compétences.
Selon les dires du directeur de l’Enseignement supérieur « l’UEMOA a signé un accord avec la Banque Mondiale en janvier 2023 pour un financement de 125 millions CFA destiné à renforcer les Comités nationaux de facilitation des échanges et à soutenir les petits commerçants, notamment les femmes et les jeunes. De plus, le Programme Régional pour la Formation Professionnelle (PROFOR), en partenariat avec la Coopération Suisse, bénéficie d’un financement de 4,5 milliards de francs CFA pour adapter les formations professionnelles aux besoins du marché. »
La Commission de l’UEMOA met également l’accent sur la formation des jeunes pour favoriser leur insertion professionnelle. « L’UEMOA déploie de nombreux efforts pour l’employabilité, en octroyant des bourses dans des filières en adéquation avec les secteurs porteurs et en développant des établissements d’excellence », a expliqué Pr Ousseynou Thiam. Il a appelé aussi à investir davantage dans des domaines comme le numérique et l’intelligence artificielle, essentiels pour capter les opportunités de demain.
La stratégie de l’UEMOA pour dynamiser le marché de l’emploi est une réponse pragmatique aux défis sociaux et économiques de la région. En misant sur l’entrepreneuriat, la formation et la mobilité, l’organisation espère offrir des perspectives nouvelles à la jeunesse ouest-africaine, contribuant ainsi à réduire l’attrait de l’émigration clandestine et à bâtir un avenir économique plus prometteur pour les jeunes.
Autres articles
-
Pêche illicite au Sénégal : une perte estimée à 150 milliards FCfa chaque année
-
Sénégal : abaissement des notes de Crédit par Moody's, une alerte sur l'avenir économique
-
Sénégal-finances publiques : "l'encours global de la dette publique est constitué à 66,8% de dette extérieure et 33,2% de dette intérieure" (document)
-
Baisse de sa note de Ba3 à B1 : le Sénégal promet de se conformer aux meilleures pratiques
-
Détérioration des finances publiques : la note du Sénégal passe deB3 à B1