Trois cents hectares de terrain doivent être mis à disposition par l'État centrafricain en vue de construire ce nouvel aéroport à l'extérieur de Bangui. Le consortium émirati mettrait sur la table 200 millions de dollars américains, plus de 120 milliards de francs CFA, pour livrer six pistes, un terminal passagers, un autre pour le fret, des entrepôts de stockage, des immeubles de bureaux et d'administrations, un centre commercial, et des hôtels cinq étoiles.
Le projet de second aéroport pour la capitale centrafricaine est discuté depuis plusieurs années, en raison du mauvais état de l'actuel site de Bangui-M'Poko. Celui-ci ne répond pas aux standards internationaux, la route d'accès est en mauvais état. Faute d'éclairage, on ne peut s'y poser qu'en journée. Les stocks de carburants sont régulièrement au plus bas, et l'offre hôtelière n'est pas à la hauteur du cahier des charges des grandes compagnies aériennes.
Les autorités y voient un moyen de désenclavement du pays, et le début de grands projets d'infrastructures. Toutefois, cette annonce suscite un certain scepticisme. Plusieurs acteurs politiques et économiques centrafricains rappellent les promesses non suivies d'effets, comme l'installation du siège africain des Brics à Bangui. Ou encore les travaux d'aménagement de l'Île des Singes, dont une partie avait été cédée au Qatar en 2009.
Le projet de second aéroport pour la capitale centrafricaine est discuté depuis plusieurs années, en raison du mauvais état de l'actuel site de Bangui-M'Poko. Celui-ci ne répond pas aux standards internationaux, la route d'accès est en mauvais état. Faute d'éclairage, on ne peut s'y poser qu'en journée. Les stocks de carburants sont régulièrement au plus bas, et l'offre hôtelière n'est pas à la hauteur du cahier des charges des grandes compagnies aériennes.
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