La Chine entendait mettre en scène son mécontentement suite à l'élection du président WIlliam Lai. C'est chose faite. L'armée chinoise « a achevé avec succès » les exercices nommés « Joint Sword-2024A » (glaive uni 2024A) dirigés contre Taïwan, a déclaré vendredi soir un présentateur de CCTV-7, la télévision étatique chinoise chargée de l'actualité militaire.
Jeudi matin 24 mai, Pékin a débuté des manœuvres militaires dans neuf zones tout autour de Taïwan, dont certaines sont situées à quelques dizaines de kilomètres des côtes taïwanaises. Depuis, l'armée taïwanaise a détecté 111 avions et 34 navires militaires chinois autour de son territoire. Ces exercices visaient à démontrer la capacité de l'armée chinoise à assiéger l'île ou encore à frapper des cibles stratégiques à Taïwan, ont rapporté les médias d'État chinois.
Ces manœuvres sont un premier test pour le président Lai Ching-te, qui s'est rendu jeudi sur une base militaire. « Nous continuerons à défendre nos valeurs de liberté et de démocratie, et protéger la paix dans la région », a-t-il assuré. Les États-Unis, principal fournisseur d'armes de Taipei, mais aussi l'Union européenne, ont officiellement condamné ces manœuvres.
Une « provocation flagrante » à l'égard de l'ordre international
Les manœuvres militaires menées pendant deux jours par la Chine autour de Taïwan sont une « provocation flagrante à l'égard de l'ordre international », a déclaré samedi dans un communiqué la porte-parole de la présidence taïwanaise.
L'intensité de ces exercices reste néanmoins en deçà de ceux organisés après la venue de Nancy Pelosi en août 2022. Aucun tir à balles réelles n'a par exemple été réalisé, assure le ministre de la Défense taïwanaise.
Selon les experts militaires taïwanais, la Chine chercherait à normaliser ces exercices. Des manœuvres d'ampleur pourraient désormais avoir lieu à intervalles réguliers.
Jeudi matin 24 mai, Pékin a débuté des manœuvres militaires dans neuf zones tout autour de Taïwan, dont certaines sont situées à quelques dizaines de kilomètres des côtes taïwanaises. Depuis, l'armée taïwanaise a détecté 111 avions et 34 navires militaires chinois autour de son territoire. Ces exercices visaient à démontrer la capacité de l'armée chinoise à assiéger l'île ou encore à frapper des cibles stratégiques à Taïwan, ont rapporté les médias d'État chinois.
Ces manœuvres sont un premier test pour le président Lai Ching-te, qui s'est rendu jeudi sur une base militaire. « Nous continuerons à défendre nos valeurs de liberté et de démocratie, et protéger la paix dans la région », a-t-il assuré. Les États-Unis, principal fournisseur d'armes de Taipei, mais aussi l'Union européenne, ont officiellement condamné ces manœuvres.
Une « provocation flagrante » à l'égard de l'ordre international
Les manœuvres militaires menées pendant deux jours par la Chine autour de Taïwan sont une « provocation flagrante à l'égard de l'ordre international », a déclaré samedi dans un communiqué la porte-parole de la présidence taïwanaise.
L'intensité de ces exercices reste néanmoins en deçà de ceux organisés après la venue de Nancy Pelosi en août 2022. Aucun tir à balles réelles n'a par exemple été réalisé, assure le ministre de la Défense taïwanaise.
Selon les experts militaires taïwanais, la Chine chercherait à normaliser ces exercices. Des manœuvres d'ampleur pourraient désormais avoir lieu à intervalles réguliers.
Autres articles
-
L'assassinat d'un lanceur d'alerte provoque une vive émotion en Afrique du Sud
-
Le président américain Donald Trump s'est vu décerner vendredi le tout premier Prix de la Paix de la FIFA.
-
Italie: la justice soupçonne plusieurs marques de luxe d’exploiter des travailleurs migrants
-
Sous fortes pressions militaire et politique, l'Ukraine négocie aux États-Unis
-
Palestine: quand des objets ordinaires deviennent des symboles de résistance





L'assassinat d'un lanceur d'alerte provoque une vive émotion en Afrique du Sud


