La France et l'Union européenne soutiennent les "sanctions inédites" prises dimanche par les dirigeants ouest-africains contre la junte au pouvoir au Mali, a déclaré mardi 11 janvier le président Emmanuel Macron.
"Nous soutenons" les mesures diplomatiques et économiques prises par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à l'encontre du Mali, a déclaré le chef de l'État au cours d'une conférence de presse avec le président du Conseil européen Charles Michel à l'Elysée.
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a durement sanctionné dimanche le projet de la junte de continuer à diriger le pays pendant plusieurs années et le manquement à sa promesse de tenir le 27 février des élections ramenant les civils à la direction du pays.
La junte appelle à manifester contre les sanctions ouest-africaines
L'effet de ces mesures de rétorsion sur la junte mais aussi sur la population ajoute à l'incertitude des lendemains dans un pays au cœur de l'instabilité sahélienne, théâtre de deux putsch depuis 2020.
La situation au Mali, plongé dans une profonde crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d'insurrections indépendantiste et jihadiste en 2012, doit être discutée mardi lors d'une réunion régulière du Conseil de sécurité de l'ONU.
Les autorités maliennes ont continué lundi soir à faire assaut de pugnacité et à se draper dans la défense de la patrie et de sa souveraineté, autour desquelles elles exhortent au ralliement.
"L'heure est au rassemblement de tous les Maliens sans exclusive pour réaffirmer nos positions de principe et défendre notre patrie", a déclaré dans un discours à la nation le colonel Assimi Goïta, porté à la tête du Mali par un premier coup d'Etat en août 2020 et intronisé président "de la transition" à la suite d'un second en mai 2021.
Le gouvernement installé par les militaires a pour sa part appelé dans un communiqué à la "mobilisation générale" sur tout le territoire vendredi.
"Nous soutenons" les mesures diplomatiques et économiques prises par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à l'encontre du Mali, a déclaré le chef de l'État au cours d'une conférence de presse avec le président du Conseil européen Charles Michel à l'Elysée.
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a durement sanctionné dimanche le projet de la junte de continuer à diriger le pays pendant plusieurs années et le manquement à sa promesse de tenir le 27 février des élections ramenant les civils à la direction du pays.
La junte appelle à manifester contre les sanctions ouest-africaines
L'effet de ces mesures de rétorsion sur la junte mais aussi sur la population ajoute à l'incertitude des lendemains dans un pays au cœur de l'instabilité sahélienne, théâtre de deux putsch depuis 2020.
La situation au Mali, plongé dans une profonde crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d'insurrections indépendantiste et jihadiste en 2012, doit être discutée mardi lors d'une réunion régulière du Conseil de sécurité de l'ONU.
Les autorités maliennes ont continué lundi soir à faire assaut de pugnacité et à se draper dans la défense de la patrie et de sa souveraineté, autour desquelles elles exhortent au ralliement.
"L'heure est au rassemblement de tous les Maliens sans exclusive pour réaffirmer nos positions de principe et défendre notre patrie", a déclaré dans un discours à la nation le colonel Assimi Goïta, porté à la tête du Mali par un premier coup d'Etat en août 2020 et intronisé président "de la transition" à la suite d'un second en mai 2021.
Le gouvernement installé par les militaires a pour sa part appelé dans un communiqué à la "mobilisation générale" sur tout le territoire vendredi.
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