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La Guinée Bissau a un nouveau gouvernement de transition

La transition politique se poursuit en Guinée Bissau. Les autorités intérimaires, mises en place à la suite du coup d'Etat militaire du 12 avril, ont formé le 22 mai un nouveau gouvernement composé de 27 ministres dont deux militaires. Ce gouvernement dirigé par Rui Duarte Barros, devra préparer les élections présidentielle et législatives dans un an. Grand absent de ce gouvernement : le PAIGC, l'ancien parti au pouvoir, chassé par les putschistes. Les militaires ont annoncé leur retrait prochain de la scène politique pour rentrer dans les casernes, sans préciser de calendrier.



Le Premier ministre de Guinée Bissau Rui Duarte Barros, à la tête d'un gouvernement de transition, formé le 22 mai 2012. ALFA BA / AFP
Le Premier ministre de Guinée Bissau Rui Duarte Barros, à la tête d'un gouvernement de transition, formé le 22 mai 2012. ALFA BA / AFP
C’est un gouvernement dans un contexte tout particulier qui respecte un équilibre entre les partis favorables à la junte. Il est composé de 27 membres, 14 ministres et 13 secrétariats d’Etat. Deux de plus que celui de Carlos Gomes Junior.

Pour des raisons de sécurité, les militaires gardent la haute main sur deux portefeuilles, la Défense et le secrétariat d’Etat aux Vétérans de la guerre d’indépendance. Seules deux femmes y ont fait leur entrée. Contrairement à ce qu’avait promis le président de transition, Manuel Serifo Nhamadjo qui souhaitait que les femmes représentent 30% de l’équipe.

Aux Affaires étrangères, on retrouve un ancien Premier ministre passé dans l’opposition, Faustino Futut. Le ministère des Finances est occupé par Aboubaccar Demba Dahaba, un ancien conseiller économique du défunt président Malam Bacai Sahna.

Au chapitre des réactions, l’ex-junte a fait savoir qu’elle va se retirer dans les casernes à présent que le gouvernement est mis en place, mais elle ne précise cependant pas les modalités pratiques de ce retrait.
Source: RFI


Mercredi 23 Mai 2012 - 08:50


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1.Posté par mamadou le 23/05/2012 10:17
puisse Dieu arrêter la descente de ce pays aux enfers des narcos trafiquants des gens qui ne connaissent ni foi ni loi et qui sont prêts à tuer pour la moindre liasse. de messieurs, l'Afrique n'a pas besoins de devenir un nid à cartels.

2.Posté par PAULO ADRIANO FERNANDES le 24/05/2012 12:00
C'est maintenant que la CEDEAO doit obliger la trasition en GUINE-BISSAU d'énumérer tout le monde pour les prochaines élections, en particulier la diaspora, parsque la moitié de la population Bissau-guinéenne n'est pas en Guiné-Bissau. Si non ils vont voter mal encore une foi, et qu'on ne sortira jamais dans la crise.

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