![Le 4 août, un "jour maudit" pour les pompiers de Beyrouth et les familles des victimes Le 4 août, un "jour maudit" pour les pompiers de Beyrouth et les familles des victimes](https://www.pressafrik.com/photo/art/default/58098708-42932398.jpg?v=1628070247)
Dix vies sacrifiées. Un an après, la Brigade des pompiers de Beyrouth pleure toujours les dix membres de la caserne de Karantina, située dans l’est de la capitale libanaise. La secouriste Sahar Fares, et les pompiers Joe Noun, Rami Kaaki, Élie Khouzami, Charbel Hitti, Nagib Hitti, Charbel Karam, Ralph Mallahi, Mathal Hawa, et Joe Bou Saab s’étaient précipité vers le port, d’où était parvenu, le 4 août 2020, un appel informant qu’un incendie était en cours dans le hangar numéro 12.
Sans le savoir, ils se sont en réalité précipités vers une mort certaine, puisque quelques minutes après leur arrivée sur les lieux, situés à un peu moins d’un kilomètre de la caserne, ils ont été tués par l’explosion cataclysmique qui a fait 204 morts, plus de 6 500 blessés et dont l’onde de choc a dévasté plusieurs quartiers de Beyrouth.
Sur une vidéo envoyée via WhatsApp par Sahar Fares, la jeune femme, qui est depuis surnommée "la fiancée du Liban" parce qu’elle devait se marier quelques mois plus tard, on peut apercevoir trois de ses collègues en train de tenter de forcer la porte du hangar, quelques secondes avant la déflagration. Il aura fallu près de deux semaines pour retrouver les corps et les restes de l’ensemble de l’équipe, et ainsi permettre à leur famille d’organiser leurs funérailles.
Sans le savoir, ils se sont en réalité précipités vers une mort certaine, puisque quelques minutes après leur arrivée sur les lieux, situés à un peu moins d’un kilomètre de la caserne, ils ont été tués par l’explosion cataclysmique qui a fait 204 morts, plus de 6 500 blessés et dont l’onde de choc a dévasté plusieurs quartiers de Beyrouth.
Sur une vidéo envoyée via WhatsApp par Sahar Fares, la jeune femme, qui est depuis surnommée "la fiancée du Liban" parce qu’elle devait se marier quelques mois plus tard, on peut apercevoir trois de ses collègues en train de tenter de forcer la porte du hangar, quelques secondes avant la déflagration. Il aura fallu près de deux semaines pour retrouver les corps et les restes de l’ensemble de l’équipe, et ainsi permettre à leur famille d’organiser leurs funérailles.
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