C'est du moins ce qu'a déclaré hier, Mamadou Hady Sarr, le président de la Cour des comptes lors d'un point de presse sur le dernier rapport de ladite institution. «Rien n’a été retenu dans le dernier rapport de la cour des comptes contre Macky Sall et Idrissa Seck. La Cour des comptes n’a pas épinglé dans son rapport public 2012 les anciens Premiers ministres, à savoir Idrissa Seck et Macky Sall», dément ce dernier dont les précisions font suite à une information parue hier, mercredi dans la presse Sénégalaise.
Selon lui, «même dans ce cas d’espèce, c’est le secrétaire général du gouvernement qui est interpellé et non les ministres ou premiers ministres concernés», a fait savoir Mamadou Hady Sarr qui explique que «même lorsqu’un agent effectue une mission à l’étranger, il doit impérativement produire un rapport mentionnant le nombre de jours, le lieu, le motif, bref tout un ensemble de justificatifs. Or, ce n’est pas toujours le cas. Une situation qui complique la traçabilité des moyens». A ce sujet, le rapport de la cour des comptes, livre « Sud quotidien », «recommande au secrétaire général du gouvernement de respecter la réglementation sur les frais de mission à l’étranger, notamment par une motivation précise des ordres de missions qu’il établit».
«Les irrégularités et manquements relevés dans le rapport de la cour des comptes 2012 ne signifient pas que les finances publiques sont mal tenues», précise-t-il par ailleurs tout en indiquant que «certes, il y a des manquements assez ‘’inquiétants’’ dans la gestion des finances publiques. Ce qui n’est de toute évidence. Car la gestion n’est pas aussi simple qu’on l’imagine», a expliqué M. Sarr. Au sujet des suites à donner aux rapports, Mamadou Hady Sarr d’indiquer que «la cour des comptes n’a pas compétence pénal. Elle est partie intégrante du pouvoir judiciaire. Et à ce titre, elle n’a aucun pouvoir de coercition contre le gouvernement. Parce qu’il y a le principe de la séparation des pouvoirs. Par conséquent, nous formulons des recommandations». Et que « si de telles pratiques persistent, c’est parce que les autorités étatiques n’ont pas su prendre les mesures idoines pour corriger ces irrégularités qui nuisent encore ».
Pour Thierno Idrissa Dia, membre de la Cour des comptes, «ce travail minutieux et fastidieux mérite d’être renforcé afin de dénicher tous les potentiels prédateurs ou mauvais gestionnaires des finances publiques».
Selon lui, «même dans ce cas d’espèce, c’est le secrétaire général du gouvernement qui est interpellé et non les ministres ou premiers ministres concernés», a fait savoir Mamadou Hady Sarr qui explique que «même lorsqu’un agent effectue une mission à l’étranger, il doit impérativement produire un rapport mentionnant le nombre de jours, le lieu, le motif, bref tout un ensemble de justificatifs. Or, ce n’est pas toujours le cas. Une situation qui complique la traçabilité des moyens». A ce sujet, le rapport de la cour des comptes, livre « Sud quotidien », «recommande au secrétaire général du gouvernement de respecter la réglementation sur les frais de mission à l’étranger, notamment par une motivation précise des ordres de missions qu’il établit».
«Les irrégularités et manquements relevés dans le rapport de la cour des comptes 2012 ne signifient pas que les finances publiques sont mal tenues», précise-t-il par ailleurs tout en indiquant que «certes, il y a des manquements assez ‘’inquiétants’’ dans la gestion des finances publiques. Ce qui n’est de toute évidence. Car la gestion n’est pas aussi simple qu’on l’imagine», a expliqué M. Sarr. Au sujet des suites à donner aux rapports, Mamadou Hady Sarr d’indiquer que «la cour des comptes n’a pas compétence pénal. Elle est partie intégrante du pouvoir judiciaire. Et à ce titre, elle n’a aucun pouvoir de coercition contre le gouvernement. Parce qu’il y a le principe de la séparation des pouvoirs. Par conséquent, nous formulons des recommandations». Et que « si de telles pratiques persistent, c’est parce que les autorités étatiques n’ont pas su prendre les mesures idoines pour corriger ces irrégularités qui nuisent encore ».
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