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Le professeur Ibrahima Thioub peint la religion comme un régulateur social

Le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le professeur Ibrahima Thioub a salué, le fait que la religion ait ‘’une réponse’’ à tout phénomène social qui se pose. Des propos qu’il a tenus lors la cérémonie de lancement d’un livre et d’un film documentaire sur le guide religieux au Centre ouest-africain de recherche (WARC).



Le professeur Ibrahima Thioub peint la religion comme un régulateur social
Venu présider la cérémonie de lancement d’un livre et d’un film documentaire sur le guide religieux au Centre ouest-africain de recherche (WARC), Le professeur Ibrahima Thioub a également indiqué qu’à chaque fois qu’un phénomène social se pose, la religion trouve en soi la réponse à cette question.

Intitulés ‘’Le Cheikh des deux rives’’, le livre et le film documentaire sont le fruit des différentes communications faites lors du Colloque international organisé les 23 et 24 mars derniers sur l’illustre guide religieux.

Ibrahima Thioub, par ailleurs président du Comité scientifique du colloque de mars dernier sur Cheikhna Cheikh Saad Bouh, a estimé à cette occasion que des activités de ce genre sont des prérogatives de l’Université qui a pour ‘’mission essentielle l’enseignement, la recherche du savoir et sa vulgarisation au bénéfice du public’’.

Saluant l’ouverture d’esprit des organisateurs qui avaient accepté les franchises universitaires et les libertés académiques, le recteur de l’UCAD a souligné que c’est une ‘’chose difficile au Sénégal, dans la mesure où des incompréhensions peuvent surgir à chaque fois que des universitaires et des religieux se rencontrent’’.

Le recteur de l’UCAD a ainsi rappelé sur le site Aps « l’ancrage des croyances religieuses dans des pays comme le Sénégal (Islam), la Pologne (christianisme) et le Tibet (bouddhisme) ».

Poursuivant, il invite les Etats à cultiver ce qu’il appelle ‘’l’espace pertinent’’, défini comme "des frontières religieuses et culturelles qui dépassent de loin celles politiques’’.

Pour sa part, le Chérif Mouhamadoul Mamoune Aïdara par ailleurs président de l’Association Sadikhina Wa Sadikhate a analysé qu’« A travers le thème central du colloque de mars dernier : "Questionner l’actualité du message de Cheikhna Cheikh Saad", il s’agit de "vulgariser l’importance de la production du guide religieux encore méconnue du grand public et détenue par des familles ou individualités qui font de ses écrits des reliques ».

Il ajoute que « ce dialogue entre intellectuels et religieux pourra permettre une analyse des modèles que nos érudits comme Cheikhna Cheikh Saad Bouh ont proposés, de les actualiser et surtout de rendre possible un ressourcement de notre jeunesse ».

Aida Ndiaye (Stagiaire)

Dimanche 24 Décembre 2017 - 14:35


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