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Le vaccin anti-Covid à l'origine de quatre graves affections, selon une étude

Une étude menée sur 99 millions de personnes dans huit pays démontre un lien entre vaccin anti-Covid et l’apparition de certaines pathologies, comme le syndrome de Guillain-Barré. De quels effets secondaires s’agit-il au juste? Apparaissent-ils souvent en Belgique? “Il faut faire la distinction entre AstraZeneca et Pfizer”, analyse le virologue Pierre Van Damme.



Si le vaccin anti-Covid peut provoquer des effets secondaires classiques, comme le mal de tête, de la fièvre ou des douleurs musculaires, il a également eu des effets secondaires plus graves et plus rares. “Il s’agit d’affections qui étaient difficiles à détecter au début de la pandémie”, explique le professeur Pierre Van Damme, vaccinologue et professeur à l’Université d’Anvers. “Les scientifiques ont évidemment testé le vaccin de manière approfondie. Mais il n’est pas possible de distinguer des cas aussi rares dans des études portant sur des milliers de personnes. Il faut donc analyser des millions de personnes”.
 
Une étude de grande ampleur, menée par le Global Vaccine Data Network, un réseau de recherche international, a analysé les données de santé de plus 99 millions de personnes issues de huit pays différents, à savoir l’Argentine, la Nouvelle-Zélande, l’Ecosse, la France, le Danemark, l’Australie, le Canada ou la Finlande. Elle révèle qu’il existe un lien entre l’administration du vaccin et certaines maladies.
 
En ce qui concerne le vaccin Astra-Zeneca, les scientifiques ont noté une augmentation du nombre de syndromes de Guillain-Barré, une affection rare dans laquelle le système immunitaire du patient attaque les nerfs périphériques, après l’injection de la première dose. Les symptômes typiques sont des fourmillements et des paralysies dans les jambes ou les bras.
 
“Selon l’étude, le risque est presque multiplié par trois. Sans vaccin, on s’attendrait à ‘seulement’ 66 cas, mais avec les millions de vaccinés, ce chiffre monte à 190. Nous parlons donc de trois à quatre cas par million de vaccinés. Nous ne savons pas exactement pourquoi c’est le cas. Mais nous savons que les virus peuvent être plus souvent à l’origine de ce phénomène que les vaccins. Le risque est par exemple plus élevé si vous avez déjà été victime d’une grippe ou d’une infection par le virus Covid-19".

 
Une autre conséquence rare du vaccin est une hausse des thromboses veineuses cérébrales (TVC), en comparaison des valeurs moyennes. Elle correspond à une obstruction veineuse cérébrale (localisée ou diffuse) par un caillot sanguin. Vous pouvez alors souffrir de paralysie, de difficultés d’élocution ou de troubles de l’équilibre. “Ici aussi, le risque était clairement plus élevé. Trois fois plus de cas ont été observés. Au total, 69 cas ont été recensés. Cela reste très rare dans le cadre d’une étude portant sur plusieurs millions de personnes”, tient à préciser le spécialiste.
 
En ce qui concerne le vaccin Astra-Zeneca, les scientifiques ont noté une augmentation du nombre de syndromes de Guillain-Barré, une affection rare dans laquelle le système immunitaire du patient attaque les nerfs périphériques, après l’injection de la première dose. Les symptômes typiques sont des fourmillements et des paralysies dans les jambes ou les bras.
 
“Selon l’étude, le risque est presque multiplié par trois. Sans vaccin, on s’attendrait à ‘seulement’ 66 cas, mais avec les millions de vaccinés, ce chiffre monte à 190. Nous parlons donc de trois à quatre cas par million de vaccinés. Nous ne savons pas exactement pourquoi c’est le cas. Mais nous savons que les virus peuvent être plus souvent à l’origine de ce phénomène que les vaccins. Le risque est par exemple plus élevé si vous avez déjà été victime d’une grippe ou d’une infection par le virus Covid-19".
 
Une autre conséquence rare du vaccin est une hausse des thromboses veineuses cérébrales (TVC), en comparaison des valeurs moyennes. Elle correspond à une obstruction veineuse cérébrale (localisée ou diffuse) par un caillot sanguin. Vous pouvez alors souffrir de paralysie, de difficultés d’élocution ou de troubles de l’équilibre. “Ici aussi, le risque était clairement plus élevé. Trois fois plus de cas ont été observés. Au total, 69 cas ont été recensés. Cela reste très rare dans le cadre d’une étude portant sur plusieurs millions de personnes”, tient à préciser le spécialiste.

 
En ce qui concerne les vaccins Moderna et Pfizer, dits les vaccins à ARN, ou vaccin à ARN messager, l’étude a confirmé les liens avec les rares effets secondaires de la myocardite et de la péricardite (deux maladies cardiaques). L’ARNm contenu dans ces vaccins contre le Covid-19 sera converti en protéine S (Spike) qui se retrouve sur l’enveloppe du virus Sars-Cov-2 (lors d’une infection, cette protéine lui permet d’entrer sur la cellule) permettant de déclencher une réponse immunitaire visant à se protéger contre cette protéine.

La myocardite est une inflammation du muscle cardiaque qui diminue la capacité du cœur à pomper le sang et à l’envoyer dans l’organisme. “On parle d’un à dix cas de myocardite par million de vaccinés. Cela reste un risque plus faible qu’après une infection par le Covid-19 (environ 40 cas de myocardite par million d’infections par le Covid-19)”.

Quant à la péricardite, une inflammation du péricarde, le sac fibro-séreux translucide qui entoure le cœur. Elle peut provoquer une pression au niveau de la poitrine et une douleur lors d’une respiration profonde. Après une première dose, le risque de péricardite était 1,7 fois plus élevé que prévu, et après une quatrième dose, il était 2,6 fois plus élevé.


Ces affections sont-elles également observées en Belgique?

Selon les derniers chiffres de Sciensano, plus de neuf millions de personnes ont reçu au moins une dose du vaccin corona. Entre-temps, l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) a recueilli tous les signalements d’effets secondaires rares pour les quatre principaux vaccins. Elle a reçu 57 signalements de syndrome de Guillain-Barré, 11 de thrombose veineuses cérébrales et 290 de péricardite ou de myocardite.

“Cela peut sembler beaucoup, mais il est important de noter qu’il s’agit de signalements spontanés. Il n’y a donc pas forcément de lien entre l’affection et un vaccin”, précise l’AFMPS.


Aurions-nous dû être plus attentifs à ces effets secondaires?

“Pendant la pandémie, il était vraiment nécessaire d’agir rapidement”, explique Pierre Van Damme. “Nous voulions obtenir un maximum de vaccins, qui ont été approuvés, afin de protéger le plus grand nombre de personnes possible contre le coronavirus. Selon les dernières estimations, nous avons ainsi sauvé environ 1,4 million de vies en Europe. C’est bien plus que les patients qui ont été confrontés à des effets secondaires rares. Dans ces moments de crise, il faut rapidement faire une évaluation entre une protection maximale contre un virus dont on ne connaît pas encore toutes les conséquences et les rares effets secondaires possibles. Je pense que nous l’avons fait correctement”.

7sur7

Lundi 26 Février 2024 - 12:14


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