Le conseil des ministres dans la banlieue n’a pas pris fin mais la ville de Rufisque, qui a ouvert le bal hier avec le conseil interministériel, a déjà tourné la page. Pis, agent municipal, Mamadou Thiam parle de campagne électorale déguisée.
«La venue du chef de l’Etat n’est qu’ une campagne déguisée. il n’y a rien de nouveau, tout ce qui s’est passé hier, nous l’avons vu lors de la campagne électorale de 2012 », fulmine-t-il en soutenant qu': «inaugurer des usines ou annoncer de nouveaux projets ne demande pas tout ce tintamarre».
La quarantaine Ouna Wade semble du même avis. Le bijoutier soutient cette visite «n’a fait que plonger la ville de Rufisque dans le désordre total. Ils ont dépensé beaucoup d’argent pour réfectionner, mobiliser afin de montrer leur force politique. On a même vu des leaders politiques qui ont concouru à l’achat de conscience : ils donnaient 2 000 F CFA plus des tee-shirt aux gens, juste pour leurrer le président de la République. Et, nous jugeons tout cela inutile».
Les mêmes propos sont partagés par
Ayant requis l'anonymat, cette mère de famille se désole pour sa part de cette situation difficile que la population de Rufisque est entrain de vivre. «Depuis hier, nous sommes comme des prisonniers, personne ne circule librement, les gendarmes ont submergé toute la ville de Rufisque, l’accès est très difficile en ce moment. Vraiment cette venue du président ne nous amène que des problèmes», se plaint-elle.
Même son de cloche pour cet étudiant qui n’est pas trop emporté par les promesses du Président Macky Sall. «Il n’ y a jamais 2 sans 3. Toutes ces promesses fait par le Chef de l’Etat à l’égard de la ville de Rufisque ne sont que de belles paroles, on l’a déjà entendu. Si le président de la République veut moderniser les communes, il faut qu’il commence par régler le problème de l’Acte III de la décentralisation qui est mal compris par nos élus locaux», analyse-t-il.
Venue nous interpeller, cette élève en classe de 3éme est très remontée contre le chef de l’Etat. «Le président de la République devait attendre jusqu’à ce que l’on termine nos examens pour faire sa visite. Ce mardi, nous faisions les épreuves scientifiques, et tout le monde sait que ces genres d’épreuves demandent beaucoup de concentration et de réflexion". "Mais, avec la musique, le cris des partisans, la sirène des policiers, les sifflets etc. .., ne nous ont pas permis de nous concentrer et de bien faire notre examen», se désole-t-elle.
«La venue du chef de l’Etat n’est qu’ une campagne déguisée. il n’y a rien de nouveau, tout ce qui s’est passé hier, nous l’avons vu lors de la campagne électorale de 2012 », fulmine-t-il en soutenant qu': «inaugurer des usines ou annoncer de nouveaux projets ne demande pas tout ce tintamarre».
La quarantaine Ouna Wade semble du même avis. Le bijoutier soutient cette visite «n’a fait que plonger la ville de Rufisque dans le désordre total. Ils ont dépensé beaucoup d’argent pour réfectionner, mobiliser afin de montrer leur force politique. On a même vu des leaders politiques qui ont concouru à l’achat de conscience : ils donnaient 2 000 F CFA plus des tee-shirt aux gens, juste pour leurrer le président de la République. Et, nous jugeons tout cela inutile».
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Ayant requis l'anonymat, cette mère de famille se désole pour sa part de cette situation difficile que la population de Rufisque est entrain de vivre. «Depuis hier, nous sommes comme des prisonniers, personne ne circule librement, les gendarmes ont submergé toute la ville de Rufisque, l’accès est très difficile en ce moment. Vraiment cette venue du président ne nous amène que des problèmes», se plaint-elle.
Même son de cloche pour cet étudiant qui n’est pas trop emporté par les promesses du Président Macky Sall. «Il n’ y a jamais 2 sans 3. Toutes ces promesses fait par le Chef de l’Etat à l’égard de la ville de Rufisque ne sont que de belles paroles, on l’a déjà entendu. Si le président de la République veut moderniser les communes, il faut qu’il commence par régler le problème de l’Acte III de la décentralisation qui est mal compris par nos élus locaux», analyse-t-il.
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