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Les élections générales au Kenya: la Nation parle d’« apathie des électeurs » et s’interroge sur le faible taux de participation



Les électeurs étaient appelés hier à désigner non seulement leur nouveau président mais aussi leurs élus locaux, députés, gouverneurs et sénateurs. Nation parle d’« apathie des électeurs » et s’interroge sur le faible taux de participation dans la région du Mont Kenya. L’une des pistes évoquées : la confusion des messages politiques.
 
The East African pour sa part s’intéresse aux problèmes techniques qui ont émaillé le scrutin : « Certains électeurs ont subi des retards avant de déposer leur bulletin de vote, tandis que d'autres ont été refoulés après que les kits du Kenya Integrated Elections Management Systems n'ont pas réussi à relever leurs empreintes digitales. » C’est le cas notamment de plusieurs personnes âgées pour lesquelles le système n’a pas fonctionné.
 
Le quotidien burkinabè Le Pays relève aussi des manquements.« Des bulletins de vote ont été acheminés aux mauvais endroits et des erreurs ont été aussi constatées sur les photos de candidats. » Si bien que la commission « a décidé d’annuler quatre de ces scrutins locaux, dont celui pour le poste de gouverneur dans la grande ville de Mombassa située à l’Est du Kenya. » Mais à l’échelle du pays « grosso modo, le scrutin s’est bien déroulé », analyse Aujourd’hui au Faso qui se montre prudent pour la suite : « Place aux dépouillements et à l’annonce des résultats. L’IEBC, la Commission électorale, a la lourde tâche de s’acquitter de ce devoir, et sait qu’elle est très attendue, d’autant qu’elle n’ignore pas qu’en 2017, la Cour suprême avait invalidé l’élection et fait rebouler. » La tâche s’annonce donc compliquée pour la commission kényane que le journal voit comme « transie et sous pression ».
 
Visite du secrétaire d’État américain en RDC
Antony Blinken est sur place depuis le 9 août. À cette occasion, il a « réitéré la condamnation de toute agression contre la RDC ». Politico résume les principaux sujets abordés avec son homologue Félix Tshisekedi : « la situation à l’Est de la RDC et la coopération militaire ; Croissance économique : des reformes rapides et efficaces. L’environnement et la protection de la biodiversité. » Antony Blinken est à présent attendu au Rwanda et SenePlus publie une « lettre ouverte » à son attention, rédigée par des intellectuels africains et américains. Ils l’appellent « à un partenariat respectueux et dénué de toute attitude condescendante et moralisatrice. S'agissant de la crise dans l’Est de la RD Congo, ils l’invitent à adopter une approche moins simpliste, tenant compte des ramifications politiques, économiques et socioculturelles de la situation ».
 
Détention provisoire pour Jean-Marc Kabund
L’ex-président intérimaire de l’UDPS est poursuivi notamment pour outrage au chef de l'État. « Le dé est jeté » et son sort « semble désormais être scellé » pour Politico qui rappelle que « son parti politique, l’Alliance pour le Changement qui se range dans une opposition "farouche" contre le régime Tshisekedi estime que le réquisitoire du Procureur Général près la Cour de Cassation (…) expose des infractions "imaginaires et politiquement" motivées. » Dans une interview accordée à 7SUR7.CD, le député national Éliézer Ntambwe réagit à ces arrestations : « Je me pose la question s'il n'y a pas une main noire qui cherche à ternir l'image du chef de l'État. »
 
Politique en Guinée
Le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, a dissout le Front national pour la défense de la Constitution. Interrogé par un reporter du Djely, « Aboubacar Biro Soumah, président du Parti pour le progrès et le changement qualifie cette décision de « sans fondement. [...] Le FNDC continuera d’exister », assure-t-il.
 
Le quotidien burkinabè WakatSéravoit dans cette décision « un trophée de guerre » du « roi Doumbouya » qu’il s’agirait, je cite, de ramener « à la raison ». Des interrogations aussi sur la légalité de cette procédure : interviewé dans les colonnes de Guinée 7, le juriste Alhassane Makanéra nous apprend que « seul le juge peut dissoudre une entité, le ministre ne peut que suspendre ».

RFI

Mercredi 10 Août 2022 - 10:36


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