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Levée de l’immunité parlementaire de Sonko : son "avocate", Aïda Mbodji, révèle quelques éléments de sa plaidoirie



Levée de l’immunité parlementaire de Sonko : son "avocate", Aïda Mbodji, révèle quelques éléments de sa plaidoirie
Les conclusions de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, seront examinées en plénière ce vendredi 26 février 2021. Accusé de « viols répétitifs avec arme à feu et menace de mort » par une jeune masseuse de 21 ans , l’opposant sera défendu par la députée Aïda Mbodji. 

Le journal « Source A » révèle, dans sa livraison de ce vendredi, les bonnes feuilles de la plaidoirie de « l’avocate » du leader de Pastef Les Patriotes. La députée est convaincue qu’il faut « cesser de violer la sacralité de l’immunité parlementaire qui a déjà été levée à plusieurs reprises, sans que cela ne débauche sur un traitement judiciaire permettant d’établir la culpabilité des collègues concernés ».

Car, elle persiste et signe : « La Thèse de viols répétitifs ne résiste pas à l'analyse, sachant qu'il est inimaginable que le supposé violeur multirécidiviste prendrait toujours le soin d'annoncer sa venue sans que la présumée victime ne soit jamais plainte et n'ait jamais pensé s'enfuir avant la venue de son supposé violeur et, au contraire, se montre même toujours disponible ».

Aïda Mbodji est d’avis qu’ : « accepter dans ces conditions, une levée de l’immunité parlementaire, c’est promouvoir la suprématie du Pouvoir judiciaire sur le Pouvoir législatif ».

Pour l'ancienne ministre sous le régime de Me Abdoulaye Wade, « le temps des combats politiques n'est pas suspendu, il a son calendrier, que nous tendons, Opposition et Majorité réunies, de figer pour quelques années. Nous ne devons pas céder à la tentation du sensationnelle».

A en croire Aïda Mbodji, il ne s’agira pour eux de « parler de culpabilité ». Car, a-t-elle expliqué, « Ousmane Sonko a toujours su qu’il est l’homme à abattre, de même qu’il est membre de notre Assemblée nationale qui a criminalisé le viol par la loi 2020 (05 du 10 janvier 2020 votée à l’unanimité ». 

« Il est donc parfaitement conscient des lourdes peines, auxquelles on s’expose, le cas échant », a-t-elle estimé. « Par conséquent, a-t-elle souligné, il est vraisemblable qu’il puisse se rendre coupable d’un tel acte ». 

Sur la réquisition du juge d'instruction qui vise X et non Ousmane Sonko, principal accusé dans cette affaire de moeurs, elle  a campé sur sa position « Si le procureur savait que X est Ousmane Sonko, il aurait dès le départ, le citer, au moment de saisir le juge d'instruction ». 

Aminata Diouf

Vendredi 26 Février 2021 - 09:19


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