Fin janvier, il a été mis sous mandat de dépôt pour "complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat, complicité d'assassinat" lors du putsch manqué le 17 septembre 2015 de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
"Sa libération ne veut pas dire qu'il est innocenté", a précisé Me Moumouny Kopiho, un de ses avocats.
"Il ne peut être totalement libre de ses mouvements, et ne peut pas par exemple voyager sans informer le tribunal militaire".
Constance Komboïgo était absent du Burkina lors du putsch.
Au retour d'un voyage aux Etats-Unis, il s'était rendu à la gendarmerie après avoir été cité dans un rapport d'enquête administrative sur le coup d'Etat mené par Gilbert Dienderé.
Me Hermann Yaméogo, chef de l'Union pour la démocratie et le développement (UNDD), allié au parti de Compaoré, avait aussi été inculpé pour les mêmes faits.
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