Lors d'une conférence de presse, mardi 6 mars à Tripoli, le président du CNT, Moustapha Abdeljalil a accusé «des pays arabes, frères» de financer la sédition. REUTERS/Ismail Zetouny
Un système fédéral, comme il y a 50 ans. Quelque 3 000 délégués ont participé à Benghazi à ce qu'ils ont appelé « le congrès du peuple de Cyrénaïque ». Et au final, cela a abouti à la création d'un conseil chargé d'administrer les affaires de la région avec à sa tête : Ahmed el-Senoussi. Ce dernier est un parent de l'ancien roi Idriss el-Senoussi renversé par Mouammar Kadhafi. Il est également un membre du Conseil national de transition même si des membres du CNT affirment ne l'avoir pas beaucoup vu participer aux réunions.
Ce conseil de Cyrénaïque demande donc plus d'autonomie, notamment pour gérer les questions de logement ou d'éducation tandis que la défense reviendrait au gouvernement central. Le grand enjeu aussi, c'est le pétrole, puisque l'essentiel des réserves du pays se trouvent précisément dans cette région de l'est.
Mais pour le CNT, c'est non. Non au fédéralisme. Son président Mustapha Abdeljalil s’est exprimé ce mardi soir à ce sujet lors d'une conférence de presse à Tripoli. Pas question de toucher à l'unité du pays. Le président du Conseil national de transition l'a dit très clairement : la Libye est une nation, avec une capitale. Pour Mustapha Abdeljalil les revendications d'autonomie à l'est sont le fruit d'une « conspiration ». Il a accusé « des pays arabes, frères » de financer et de parrainer la sédition pour, dit-il, ne pas être contaminé par la révolution, mais sans préciser quels étaient ces pays en question.
Source: RFI
Ce conseil de Cyrénaïque demande donc plus d'autonomie, notamment pour gérer les questions de logement ou d'éducation tandis que la défense reviendrait au gouvernement central. Le grand enjeu aussi, c'est le pétrole, puisque l'essentiel des réserves du pays se trouvent précisément dans cette région de l'est.
Mais pour le CNT, c'est non. Non au fédéralisme. Son président Mustapha Abdeljalil s’est exprimé ce mardi soir à ce sujet lors d'une conférence de presse à Tripoli. Pas question de toucher à l'unité du pays. Le président du Conseil national de transition l'a dit très clairement : la Libye est une nation, avec une capitale. Pour Mustapha Abdeljalil les revendications d'autonomie à l'est sont le fruit d'une « conspiration ». Il a accusé « des pays arabes, frères » de financer et de parrainer la sédition pour, dit-il, ne pas être contaminé par la révolution, mais sans préciser quels étaient ces pays en question.
Source: RFI
Autres articles
-
Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour
-
Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique
-
Guinée: à Kindia, les citoyens espèrent le retour des libertés publiques après l'élection présidentielle
-
Mali: ouverture du sommet des chefs d’État de l'AES pour renforcer la coopération régionale
-
Centrafrique: les projets de cryptomonnaie ont surtout favorisé le crime organisé, selon un rapport




Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour


