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Loi de Finance : Pape Malick Ndour pointe du doigt « le banditisme fiscal » du nouveau régime



Loi de Finance : Pape Malick Ndour pointe du doigt « le banditisme fiscal » du nouveau régime
Lors de son passage à l’émission Grand Jury sur la Rfm, Pape Malick Ndour, économiste de formation et membre de l'APR, et ancien coordonnateur national du PRODAC s’est prononcé sur plusieurs sujets qui dominent l’actualité ces derniers temps. Evoquant la question de la loi de finance initiale, l’Economiste a apporté sa part de vérité en enfonçant les nouvelles autorités à la tête du pays et blanchi l’ancien régime dont il fut le ministre de la jeunesse, de l'emploi et de l'entrepreneuriat.

« Je vais me permettre juste de commenter, la loi de finance parce qu’il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites, sur cette loi, certains membres sont allés jusqu'à dire que c'était un mal nécessaire parce qu'il fallait intégrer les erreurs de l'ancien régime, ce qui est totalement faux », a déclaré Pape Malick Ndour sur l’Emission grand Jury.

Et de renchérir : « tout le monde sait que les moindres values de recettes font suite à ce que j'appelle une morosité économique que nous avons connue et qui elle aussi, fait suite, à des mauvais choix, dans la manière, que le nouveau régime a appréhendé les questions économiques. Et autre chose aussi, de mon point de vue aussi, elle fait suite à ce que j'appelle, le terrorisme fiscal pour ne pas dire, le banditisme fiscal, marqué, par la systématisation, des avis acteurs détenteurs. Oui et même la systématisation, des mandats de dépôt, pour les hommes d'affaires incriminés alors que quand même on aurait pu essayer de négocier avec eux ».

Toujours dans son analyse l’économiste a révélé un déficit noté sur la loi de finance. « Nous avons noté effectivement un creusement, du déficit et pas décoché une augmentation de la dette. Donc dire, que la loi de finance fait suite aux erreurs donc du régime passé, c'est quand même des choses sans fondement. Le nouveau régime n'a qu'à assumer les choix budgétaires qu'il a eu à faire », a-t-il déclaré.

Pape Malick Ndour est revenu en détail sur les dépenses. « Je rappelle aux Sénégalais que ceci a été fait suite à trois événements majeurs. Des événements qui se sont déroulés, entre le premier avril, deux-mille-vingt-quatre au trente-un décembre, ces trois événements majeurs reposent, sur d'abord une baisse drastique des ressources de l'État, une augmentation, drastique des dépenses de fonctionnement et donc une volonté manifeste à vouloir créer les déficits. Donc ce sont ces trois éléments-là qui ont conduit à la loi de finance. Donc dire que, c'est pour intégrer les errements du régime précédent, c'est faire un mauvais procès, au régime du Président pour la bonne et simple raison que la baisse, des ressources de huit-cent-quarante milliards est imputable principalement à la baisse des recettes fiscales. Et d'autre part aussi à la baisse des dons. Donc de l'ordre de deux-cent-milliards », a-t-il expliqué.

Il a aussi précisé que «les dépenses de fonctionnement, c'est ce nouveau régime qui a opté, pour cela. Avec en prime, zéro centime de milliard de France FA encaissé au titre des dons budgétaires. Ce qui est inédit, dans l'histoire économique de notre pays. Donc il aurait dû, réfléchir pour voir comment atténuer, les dépenses, notamment les dépenses de fonctionnement en tenant compte effectivement des moindres values de recettes, que nous avons noté ».

« Maintenant », fustige-Pape Malick Ndour, « en quoi on peut effectivement dire que c'est l'ancien régime qui est à l'origine de cela. Je dis. Non, on a aucune responsabilité sur l'état des finances publiques en tout cas pour l'année deux-mille-vingt-quatre. Ça, il faut le dire de manière claire, honnête et précise ».


Dimanche 12 Janvier 2025 - 15:59


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