En Espagne, les demandeurs d'asile LGBT sont ‘’confrontés à des discriminations multiples’’, notamment en raison de leur statut migratoire et de leur orientation sexuelle. Un demandeur d'asile sénégalais a tenté de bloquer son transfert vers l'Espagne en prétextant qu'il serait mieux accepté au Luxembourg en tant que membre supposé de la communauté Lgbt. Mais le Tribunal administratif luxembourgeois a vu clair dans sa stratégie et a confirmé son expulsion vers l'Espagne.
Le 12 juin 2025, le Tribunal administratif du Luxembourg a confirmé la décision du ministère de l'Intérieur ordonnant le transfert du ressortissant sénégalais vers l'Espagne. Arrivé en Europe par ce pays en octobre 2024, il avait ensuite demandé l'asile au Luxembourg, espérant y rester durablement. Mais selon les règles du règlement européen Dublin III, le Luxembourg, en tant qu'État membre de l'Union européenne, a appliqué ledit règlement, qui détermine l'État responsable de l'examen d'une demande d'asile. Ce que les autorités luxembourgeoises ont strictement appliqué, rapporte Les le journal Echos.
Jugé irrecevable pour tenter d'échapper à son renvoi, le compatriote avait formulé plusieurs arguments : il évoquait des risques de traitements inhumains en Espagne, citant des rapports sur les centres d'accueil de migrants, notamment à Melilla. Mais l'élément central de sa défense était ailleurs. Il affirmait préférer le Luxembourg car, selon lui, ce pays est «plus adapté à son orientation sexuelle » et offrait un environnement plus respectueux des droits Lgbt.
Il soutenait même qu'il n'avait pas demandé l'asile en Espagne justement parce qu'il craignait un rejet ou une stigmatisation en tant qu'homme se disant homosexuel Or, le tribunal a jugé que cet argument n'était ni étayé ni crédible. Aucune preuve n'a été produite pour justifier de réelles menaces ou d'un quelconque danger personnel en Espagne. En réalité, les juges ont estimé que ce choix était motivé par une préférence personnelle et non par une persécution avérée.
Le 12 juin 2025, le Tribunal administratif du Luxembourg a confirmé la décision du ministère de l'Intérieur ordonnant le transfert du ressortissant sénégalais vers l'Espagne. Arrivé en Europe par ce pays en octobre 2024, il avait ensuite demandé l'asile au Luxembourg, espérant y rester durablement. Mais selon les règles du règlement européen Dublin III, le Luxembourg, en tant qu'État membre de l'Union européenne, a appliqué ledit règlement, qui détermine l'État responsable de l'examen d'une demande d'asile. Ce que les autorités luxembourgeoises ont strictement appliqué, rapporte Les le journal Echos.
Jugé irrecevable pour tenter d'échapper à son renvoi, le compatriote avait formulé plusieurs arguments : il évoquait des risques de traitements inhumains en Espagne, citant des rapports sur les centres d'accueil de migrants, notamment à Melilla. Mais l'élément central de sa défense était ailleurs. Il affirmait préférer le Luxembourg car, selon lui, ce pays est «plus adapté à son orientation sexuelle » et offrait un environnement plus respectueux des droits Lgbt.
Il soutenait même qu'il n'avait pas demandé l'asile en Espagne justement parce qu'il craignait un rejet ou une stigmatisation en tant qu'homme se disant homosexuel Or, le tribunal a jugé que cet argument n'était ni étayé ni crédible. Aucune preuve n'a été produite pour justifier de réelles menaces ou d'un quelconque danger personnel en Espagne. En réalité, les juges ont estimé que ce choix était motivé par une préférence personnelle et non par une persécution avérée.
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