Ibrahim Ag Mohamed Assaleh ne veut pas créer qu’un mouvement, mais une coalition pour l'Azawad regroupant tous ceux qui estiment que le dialogue avec Bamako est rompu. Il affirme avoir le soutien de 60 % du bureau politique du MNLA et accuse le leader du mouvement, Bilal Ag Shérif, d'ingérence. « Bilal ne facilite pas l’avancement des dossiers. Notre premier geste en tant que dissidence est de tendre la main à IBK », annonce Ibrahim Ag Mohamed Assaleh.
Au sein du MNLA, on rappelle qu'Ibrahim Ag Mohamed Assaleh a été relevé de ses fonctions il y a quelques semaines. Les cadres du mouvement lui reprochent sa proximité avec Bamako, notamment des entrevues avec le président IBK et des éléments de la sécurité d'État. « À part Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, nous n’enregistrons aucun départ des membres du bureau politique. Toute initiative prise en commun accord avec le gouvernement central de Bamako, avec qui nous sommes encore en état de belligérance, n’est pas du tout bien vue », prévient Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA.
Alors qu'en début d'année, une délégation du MNLA a quitté Alger faute d'entente avec les autorités dans le cadre des négociations sur le nord du Mali, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh a lui annoncé qu'il souhaite créer sa coalition dans les prochains jours dans la capitale algérienne.
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