MACKY SALL/ IDRISSA SECK
L’Alliance pour la République (Apr) et son allié de « Rewmi » s’acheminent-ils vers un clash ? On est tenté de le croire. La ruée des transhumants dans les rangs du parti du président de la République, Macky Sall qui concernait jusqu’ici les membres du Parti démocratique sénégalais semble s’étendre à d’autres formations politiques dont le « Rewmi » de l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck.
Le chef de cabinet du maire de Thiès-Nord, Mory Tine et ses militants ont quitté le parti d'Idrissa Seck. Leur point de chute, l’Alliance pour la République du président Macky Sall. « Thiès est pris en otage par un seul homme. Il est temps que nous prenions notre responsabilité », a dit Mory Tine, interrogé par nos confrères de l’Observateur. Le désormais ancien responsable de « Rewmi »dit être venu à l’Apr avec plusieurs militants.
Son arrivée dans le camp de l’Apr a été facilitée par l’un des hauts responsables « apéristes », le Dr Cheikh Kanté, le Directeur du Port autonome de Dakar (Pad).
Pourtant, les deux formations politiques sont toujours en alliance au sein de la coalition, Bennoo Bokk Yaakar. Cette coalition a été créée au lendemain du premier tour de la présidentielle du 25 février. Arrivé deuxième derrière le président sortant, Abdoulaye Wade, le candidat Macky Sall devant faire face à son ancien patron avait réussi à réunir autour d’une grande alliance tous les leaders de l’opposition dont l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck. Cette unité s’est poursuivi après la victoire avec notamment la confection d’une liste unique aux législatives du 1er juillet.
Deux ministres du parti d’Idrissa Seck sont dans le gouvernement. Rewmi compte également près d’une dizaine de députés, mais le débauchage de responsables proches du maire de Thiès est perçu chez nombre de « Rewmistes »comme une volonté de tuer l’alliance « stratégique » entre Idrissa Seck et Macky Sall. Ce sentiment est accentué par l’élection des députés qui doivent être membres du Parlement de la Cedeao. Pour le moment, c’est le silence au plus haut sommet des deux formations politiques, mais tout laisse croire que des réactions pourraient surgir. A moins que Macky et Idy montent au créneau pour calmer les ardeurs des uns et des autres.
L’Alliance pour la République (Apr) et son allié de « Rewmi » s’acheminent-ils vers un clash ? On est tenté de le croire. La ruée des transhumants dans les rangs du parti du président de la République, Macky Sall qui concernait jusqu’ici les membres du Parti démocratique sénégalais semble s’étendre à d’autres formations politiques dont le « Rewmi » de l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck.
Le chef de cabinet du maire de Thiès-Nord, Mory Tine et ses militants ont quitté le parti d'Idrissa Seck. Leur point de chute, l’Alliance pour la République du président Macky Sall. « Thiès est pris en otage par un seul homme. Il est temps que nous prenions notre responsabilité », a dit Mory Tine, interrogé par nos confrères de l’Observateur. Le désormais ancien responsable de « Rewmi »dit être venu à l’Apr avec plusieurs militants.
Son arrivée dans le camp de l’Apr a été facilitée par l’un des hauts responsables « apéristes », le Dr Cheikh Kanté, le Directeur du Port autonome de Dakar (Pad).
Pourtant, les deux formations politiques sont toujours en alliance au sein de la coalition, Bennoo Bokk Yaakar. Cette coalition a été créée au lendemain du premier tour de la présidentielle du 25 février. Arrivé deuxième derrière le président sortant, Abdoulaye Wade, le candidat Macky Sall devant faire face à son ancien patron avait réussi à réunir autour d’une grande alliance tous les leaders de l’opposition dont l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck. Cette unité s’est poursuivi après la victoire avec notamment la confection d’une liste unique aux législatives du 1er juillet.
Deux ministres du parti d’Idrissa Seck sont dans le gouvernement. Rewmi compte également près d’une dizaine de députés, mais le débauchage de responsables proches du maire de Thiès est perçu chez nombre de « Rewmistes »comme une volonté de tuer l’alliance « stratégique » entre Idrissa Seck et Macky Sall. Ce sentiment est accentué par l’élection des députés qui doivent être membres du Parlement de la Cedeao. Pour le moment, c’est le silence au plus haut sommet des deux formations politiques, mais tout laisse croire que des réactions pourraient surgir. A moins que Macky et Idy montent au créneau pour calmer les ardeurs des uns et des autres.
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