Sur la côte ouest de Madagascar, trois régions sont encore en vigilance maximale du fait des risques de crues. La côte sud-est est, elle aussi, en alerte tant le niveau de pluviométrie attendu est important. Neuf routes nationales ont été coupées. Parmi elles, la R.N.4, qui relie tout le nord et le nord-ouest de l’île à la capitale. Entre Antananarivo et Majunga cité portuaire de la côte ouest, durement touchée par les inondations, la route a été coupée en quatre endroits, provoquant des files interminables de véhicules en attente du rétablissement des tronçons abimés.
Des portions entières de bitume emportées par les eaux
Les images largement relayées sur les réseaux sociaux sont impressionnantes. Des portions entières de bitume de la R.N.4 ont été emportées par les eaux. De quoi ralentir sérieusement le ravitaillement de la ville de Majunga et les activités des opérateurs économiques de la « cité des fleurs » dont les marchandises transitent obligatoirement par cette route.
« Depuis lundi, on est au chômage technique. On est vraiment impactés ! », dit Khozema Karimjee, importateur de fournitures de bureau. Il réceptionne sa marchandise au port pour la distribuer ensuite dans toute l’île : « J’ai des commandes qui sont prêtes à être envoyées. J’ai parlé ce matin avec les transporteurs. Ils disent que d’ici quatre jours, la route sera rétablie pour les camions. Mais si ça traîne trop, mes clients qui patientaient jusque-là, peut être qu’ils vont annuler leur commande et acheter à Tana directement. »
Trouver des « solutions d'urgence »
Hier soir, le Bureau national de gestion des risques et catastrophes se montrait optimiste quant au rétablissement de cet axe important du pays :« Le ministère des Travaux publics vient de confirmer que les 4x4 et taxi brousse peuvent désormais passer dans toutes les déviations créées. Ils travaillent en ce moment pour pouvoir faire passer également les poids lourds. C’est encore en cours », confiait le coordonnateur national, le colonel Faly. « Plus globalement, souligne-t-il, il est vraiment important que des solutions d’urgence soient trouvées partout sur le territoire avec ce ministère pour pouvoir rétablir rapidement les accès aux poids lourds pour que des renforts positionnés dans la capitale viennent en complément de ce qui est déjà pleinement activé par les acteurs locaux. »
Le dernier bilan de la tempête établi le mercredi 25 janvier au soir fait état de huit morts, dix-sept disparus et 46 500 sinistrés. La région Astimo-Atsinanana, déjà fortement impactée par le cyclone Batsirai en 2022, pourrait être soumise à de grosses inondations ces prochaines 48 heures. Les autorités se disent également préoccupées par un risque d’inondations par submersions marines dans les régions Menabe et Melaky sur la côte ouest. Les vents de la tempête, maintenant localisée à une centaine de kilomètres des côtes malgaches dans le canal du Mozambique, pourraient à nouveau causer des dommages sur l’île.
Des portions entières de bitume emportées par les eaux
Les images largement relayées sur les réseaux sociaux sont impressionnantes. Des portions entières de bitume de la R.N.4 ont été emportées par les eaux. De quoi ralentir sérieusement le ravitaillement de la ville de Majunga et les activités des opérateurs économiques de la « cité des fleurs » dont les marchandises transitent obligatoirement par cette route.
« Depuis lundi, on est au chômage technique. On est vraiment impactés ! », dit Khozema Karimjee, importateur de fournitures de bureau. Il réceptionne sa marchandise au port pour la distribuer ensuite dans toute l’île : « J’ai des commandes qui sont prêtes à être envoyées. J’ai parlé ce matin avec les transporteurs. Ils disent que d’ici quatre jours, la route sera rétablie pour les camions. Mais si ça traîne trop, mes clients qui patientaient jusque-là, peut être qu’ils vont annuler leur commande et acheter à Tana directement. »
Trouver des « solutions d'urgence »
Hier soir, le Bureau national de gestion des risques et catastrophes se montrait optimiste quant au rétablissement de cet axe important du pays :« Le ministère des Travaux publics vient de confirmer que les 4x4 et taxi brousse peuvent désormais passer dans toutes les déviations créées. Ils travaillent en ce moment pour pouvoir faire passer également les poids lourds. C’est encore en cours », confiait le coordonnateur national, le colonel Faly. « Plus globalement, souligne-t-il, il est vraiment important que des solutions d’urgence soient trouvées partout sur le territoire avec ce ministère pour pouvoir rétablir rapidement les accès aux poids lourds pour que des renforts positionnés dans la capitale viennent en complément de ce qui est déjà pleinement activé par les acteurs locaux. »
Le dernier bilan de la tempête établi le mercredi 25 janvier au soir fait état de huit morts, dix-sept disparus et 46 500 sinistrés. La région Astimo-Atsinanana, déjà fortement impactée par le cyclone Batsirai en 2022, pourrait être soumise à de grosses inondations ces prochaines 48 heures. Les autorités se disent également préoccupées par un risque d’inondations par submersions marines dans les régions Menabe et Melaky sur la côte ouest. Les vents de la tempête, maintenant localisée à une centaine de kilomètres des côtes malgaches dans le canal du Mozambique, pourraient à nouveau causer des dommages sur l’île.
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