La défiance et l'hostilité qui caractérisent les relations entre Choguel Maïga et les colonels au pouvoir au Mali sont désormais étalées sur la place publique.
Mais pour Oumar Berté, avocat et politologue malien à l'Université de Rouen, il ne faut pas s'attendre à ce que l'actuel chef du gouvernement de transition claque la porte de lui-même. « Choguel Maïga n'est pas du genre à démissionner, surtout du poste de Premier ministre de transition, estime le chercheur. Tout laisse apparaître qu'il ne gère absolument rien, il n'est même pas informé sur des dossiers importants du pays, donc s'il était du genre à démissionner de ses fonctions, il l'aurait déjà fait et ne serait plus à ce jour Premier ministre de transition. Il s'accrochera au pouvoir autant qu'il le pourra ».
« Il ne démissionnera pas de lui-même »
D'après la Constitution, le Colonel Assimi Goïta, président de transition, peut mettre fin aux fonctions du Premier ministre. Mais l'équation est politiquement plus complexe. « Les militaires sont dans une situation un peu délicate, analyse encore Oumar Berté. Parce que Choguel Maïga les a aidés d'une part à accéder au pouvoir, d'autre part à légitimer leur pouvoir. Le risque pour eux, en le limogeant de son poste de Premier ministre, c'est qu'il surfe sur la victimisation et le complotisme dont il est un grand adepte. Mais ils n'ont pas d'autre choix aujourd'hui, parce qu'il ne démissionnera pas de lui-même ».
Ces derniers jours, d'après les publications officielles de la primature, Choguel Maïga a reçu des associations de retraités et participé à la célébration de la journée de l'Afrique, samedi dernier. Depuis, plus rien. Aucune déclaration sur l'inculpation de son proche collaborateur Boubacar Traoré, aucun commentaire sur les spéculations autour de son avenir politique.
Sollicité par RFI, Choguel Maïga n'a pas donné suite.
Mais pour Oumar Berté, avocat et politologue malien à l'Université de Rouen, il ne faut pas s'attendre à ce que l'actuel chef du gouvernement de transition claque la porte de lui-même. « Choguel Maïga n'est pas du genre à démissionner, surtout du poste de Premier ministre de transition, estime le chercheur. Tout laisse apparaître qu'il ne gère absolument rien, il n'est même pas informé sur des dossiers importants du pays, donc s'il était du genre à démissionner de ses fonctions, il l'aurait déjà fait et ne serait plus à ce jour Premier ministre de transition. Il s'accrochera au pouvoir autant qu'il le pourra ».
« Il ne démissionnera pas de lui-même »
D'après la Constitution, le Colonel Assimi Goïta, président de transition, peut mettre fin aux fonctions du Premier ministre. Mais l'équation est politiquement plus complexe. « Les militaires sont dans une situation un peu délicate, analyse encore Oumar Berté. Parce que Choguel Maïga les a aidés d'une part à accéder au pouvoir, d'autre part à légitimer leur pouvoir. Le risque pour eux, en le limogeant de son poste de Premier ministre, c'est qu'il surfe sur la victimisation et le complotisme dont il est un grand adepte. Mais ils n'ont pas d'autre choix aujourd'hui, parce qu'il ne démissionnera pas de lui-même ».
Ces derniers jours, d'après les publications officielles de la primature, Choguel Maïga a reçu des associations de retraités et participé à la célébration de la journée de l'Afrique, samedi dernier. Depuis, plus rien. Aucune déclaration sur l'inculpation de son proche collaborateur Boubacar Traoré, aucun commentaire sur les spéculations autour de son avenir politique.
Sollicité par RFI, Choguel Maïga n'a pas donné suite.
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