Selon des sources concordantes, Cheikh Ag Assoua venait de quitter le camp de la Minusma à Kidal où il avait participé à une réunion de sécurité avec les forces onusiennes et Barkhane quand il a été tué. Après s'être arrêté aux abords de la base pour prier, ce n'est que quelques instants après avoir repris la route que sa voiture a explosé. Un élu local et une source africaine au sein de la Minusma ont évoqué la thèse d'une mine, des dispositifs qui font régulièrement des victimes dans la région de Kidal.
Vers une enquête indépendante
Mais le porte-parole de la CMA dénonce lui un « assassinat ciblé », sur la base des informations données par les membres de l'ex-rébellion sur place, et notamment les autres participants à la réunion. Selon Almou Ag Mohamed, ces ex-rebelles auraient constaté la présence des restes d'un engin explosif sur la carcasse du véhicule.
La CMA réclame une enquête indépendante pour que toute la lumière soit faite sur la mort de cette figure de l'ex-rébellion. Cheikh Ag Aoussa était numéro 2 et chef d'état-major général du Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad, membre de la CMA et signataire de l'accord de paix d'Alger. Un important chef militaire, mais aussi une figure contestée : avant de rejoindre le HCUA, il avait été le bras droit d'Iyad Ag Ghali, chef du groupe terroriste Ansar Dine.
Source: Rfi.fr
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