Kaoural Renouveau mène depuis 2006 des activités de nettoyage des rues ou de lutte contre le chômage. L'association affiche aussi un positionnement politique : elle a fait élire des conseillers municipaux à Bamako, s'est engagée en 2020 au sein du M5-RFP lors des manifestations contre feu le président IBK et a soutenu les débuts de la transition.
Mais depuis, Kaoural est passée du côté de l'opposition, devenant membre de l'Appel du 20 février ou de la Synergie d'action, des plateformes regroupant des partis politiques et des organisations de la société civiles qui exigent l'organisation d'élections.
Son président, Aladji Oumar Abdou Touré, multiplie les vidéos sur les réseaux sociaux. Les autorités de transition lui reprochent des propos visant à les « discréditer » et à « semer des troubles à l’ordre public ». Mais selon lui, ce n'est pas le fond du problème. «
L'association Kaoural Renouveau a des bureaux au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Togo et en France. Les autorités de transition justifient également sa dissolution par le statut « international » de l'association, qui ne serait pas prévu par la loi.
Des personnalités critiques embastillées
Kaoural Renouveau envisage de contester en justice cette dissolution, sans se faire d'illusion sur l'issue de la procédure.
Ce n'est pas la première association à connaître ce sort. Il y a deux mois, c'est l'Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance au Mali qui était dissout. Son président avait notamment pointé les irrégularités dans l'organisation du référendum constitutionnel et estimé qu'il était possible de tenir rapidement la présidentielle devant mettre fin à la période de transition, et pour laquelle aucune date n'est fixée à ce jour.
Le parti politique d'opposition PSDA a subi le même sort, le parti Sadi est visé par une procédure judiciaire similaire. Ras Bath, Rose vie chère et d'autres figures de la société civile sont derrière les barreaux pour avoir eux aussi tenu des propos virulents. À chaque fois, les autorités politiques ou judiciaires maliennes invoquent des menaces de troubles, de déstabilisation ou d'atteinte au crédit de l'État.
Mais depuis, Kaoural est passée du côté de l'opposition, devenant membre de l'Appel du 20 février ou de la Synergie d'action, des plateformes regroupant des partis politiques et des organisations de la société civiles qui exigent l'organisation d'élections.
Son président, Aladji Oumar Abdou Touré, multiplie les vidéos sur les réseaux sociaux. Les autorités de transition lui reprochent des propos visant à les « discréditer » et à « semer des troubles à l’ordre public ». Mais selon lui, ce n'est pas le fond du problème. «
L'association Kaoural Renouveau a des bureaux au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Togo et en France. Les autorités de transition justifient également sa dissolution par le statut « international » de l'association, qui ne serait pas prévu par la loi.
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