
Hier, mercredi, le siège des Nations Unies à Genève a été le théâtre d'une mobilisation exceptionnelle. Des Sénégalais de la diaspora, venant d'Angleterre, de France, d'Allemagne, d'Italie et de Suisse, représentants diverses sphères de la société civile, des mouvements citoyens, des partis politiques tant de l'opposition que du pouvoir, ainsi que des acteurs du monde des affaires, ont convergé vers les locaux onusiens de 14h à 16h. Leur objectif : « dénoncer l'ingérence des pays européens dans la crise au Sénégal ».
Abdoulaye Faye Pitagore, établi en Suisse et initiateur de la manifestation, a expliqué les raisons de cette mobilisation. Il a affirmé que " les Sénégalais de la diaspora, préoccupés par la crise politique dans leur pays, ont mis en place des plateformes de réflexion. Ils ont constaté une ingérence partisane de certains médias européens, les accusant de manipulation et de désinformation pour présenter le Sénégal comme étant au bord du gouffre."
Selon M. Faye, la réalité sur le terrain montre une tension politique gérée par des procédures institutionnelles compétentes. À l'en croire, "le Sénégal est un pays de droit et de dialogue." Les manifestants ont déclaré qu'il y a une certaine presse étrangère qui, selon eux, prédit le chaos et présente à tort le chef de l'État comme un dictateur.
La représentante de la diaspora en provenance d'Angleterre, Aïcha Bâ, affiliée au Parti démocratique sénégalais (Pds), a évoqué des manœuvres d'un pays européen visant à nuire à la candidature de Karim Meissa Wade. Elle a souligné " l'injustice, l'insensé et l'illogique de vouloir contester la "sénégalité" de Karim Meissa Wade, qui a renoncé à sa nationalité française."
À la fin du rassemblement, un mémorandum dénonçant l'ingérence étrangère a été remis aux responsables du siège des Nations Unies de Genève. Les manifestants envisagent d'organiser d'autres mobilisations devant le Parlement européen et le Parlement français pour dénoncer l'ingérence de personnalités telles que Jean-Luc Mélenchon dans les affaires intérieures du Sénégal, rapporte L'Observateur.
Abdoulaye Faye Pitagore, établi en Suisse et initiateur de la manifestation, a expliqué les raisons de cette mobilisation. Il a affirmé que " les Sénégalais de la diaspora, préoccupés par la crise politique dans leur pays, ont mis en place des plateformes de réflexion. Ils ont constaté une ingérence partisane de certains médias européens, les accusant de manipulation et de désinformation pour présenter le Sénégal comme étant au bord du gouffre."
Selon M. Faye, la réalité sur le terrain montre une tension politique gérée par des procédures institutionnelles compétentes. À l'en croire, "le Sénégal est un pays de droit et de dialogue." Les manifestants ont déclaré qu'il y a une certaine presse étrangère qui, selon eux, prédit le chaos et présente à tort le chef de l'État comme un dictateur.
La représentante de la diaspora en provenance d'Angleterre, Aïcha Bâ, affiliée au Parti démocratique sénégalais (Pds), a évoqué des manœuvres d'un pays européen visant à nuire à la candidature de Karim Meissa Wade. Elle a souligné " l'injustice, l'insensé et l'illogique de vouloir contester la "sénégalité" de Karim Meissa Wade, qui a renoncé à sa nationalité française."
À la fin du rassemblement, un mémorandum dénonçant l'ingérence étrangère a été remis aux responsables du siège des Nations Unies de Genève. Les manifestants envisagent d'organiser d'autres mobilisations devant le Parlement européen et le Parlement français pour dénoncer l'ingérence de personnalités telles que Jean-Luc Mélenchon dans les affaires intérieures du Sénégal, rapporte L'Observateur.
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