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Maurice: une élection partielle à valeur de test pour l'opposition

La ville de Belle-Rose/Quatre-Bornes, l'une des plus importantes circonscriptions urbaines de l'île Maurice, vote ce dimanche 17 décembre. Un peu de plus 42 000 électeurs sont attendus aux urnes pour ce scrutin partiel, après la démission du ministre de la Bonne gouvernance. Quarante candidats sont en lice. L'Alliance du peuple (Lepep), au pouvoir depuis décembre 2014, a choisi de ne pas aligner de candidat. Conséquence, cette élection fera office de test pour les partis d'opposition.



L'absence d'un candidat du pouvoir a brouillé les cartes et dilué l'intérêt de cette partielle qui concerne, en plus de cela, l'électorat le plus aisé de l'île. Belle-Rose/Quatre-Bornes est la ville la mieux éduquée avec le taux d'emploi le plus élevé.
 
Sans enjeux mobilisateurs, les partis d'opposition se sont retrouvés à batailler dans une ligue inférieure avec une ennemie invisible : l'abstention. Depuis le début de cette campagne, les 40 candidats en course ont donc tous fait du porte-à-porte, des meetings publics, des réunions nocturnes et misé pleinement sur les réseaux sociaux.
 
Dans ce lot de candidats, la seule figure politique est Arvin Boolell, ancien ministre qui tente un retour qui pourrait remonter le moral du Parti travailliste de Navin Ramgoolam, en décomposition depuis les dernières législatives.
 
Sa rivale, est Nita Juddoo, du MMM de Paul Bérenger, un parti également à bout de souffle. Viennent ensuite de jeunes professionnels reconnus : Danesh Maraye, Tania Diolle et Kugan Parapen, en quête d'une société plus égalitaire.

Rfi.fr

Dimanche 17 Décembre 2017 - 10:52


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