Le rapport se base sur les données de MSF récoltés sur le terrain et construites sur des observations directes. En plus de 80 entretiens menés entre mai 2024 et mai 2025 auprès des patients et des personnes déplacées d'el-Fasher et du camp voisin de Zamzam, passé sous le contrôle des paramilitaires.
Le rapport expose les crimes commis par les Forces de soutien rapide : des violences systématiques, des pillages, des massacres, des violences sexuelles, des enlèvements, la privation de nourriture et des attaques contre des marchés, des établissements de santé et d'autres infrastructures civiles.
Par ailleurs, l'accès au soin a été rendu quasiment impossible. « La plupart des infrastructures de santé à el-Fasher et Zamzam ont été partiellement ou totalement endommagées depuis un an, rappelle Mathilde Simon chargée d'affaires humanitaires au sein de MSF. Et puis, actuellement, il n'y a plus qu'un seul hôpital qui est doté d'une capacité chirurgicale et qui ne fonctionne que partiellement pour une population qui est estimée à près d'un million de personnes. »
MSF exprime la crainte que les massacres commis contre les Massalit à el-Geneina, et contre les Zaghawas à Zamzam ne se reproduisent à el Facher. D'autant plus que, selon les témoignages recueillis, les Forces de soutien rapide parlent ouvertement de « nettoyer » el-Fasher de sa composante non-arabe.
Le rapport expose les crimes commis par les Forces de soutien rapide : des violences systématiques, des pillages, des massacres, des violences sexuelles, des enlèvements, la privation de nourriture et des attaques contre des marchés, des établissements de santé et d'autres infrastructures civiles.
Par ailleurs, l'accès au soin a été rendu quasiment impossible. « La plupart des infrastructures de santé à el-Fasher et Zamzam ont été partiellement ou totalement endommagées depuis un an, rappelle Mathilde Simon chargée d'affaires humanitaires au sein de MSF. Et puis, actuellement, il n'y a plus qu'un seul hôpital qui est doté d'une capacité chirurgicale et qui ne fonctionne que partiellement pour une population qui est estimée à près d'un million de personnes. »
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