La décision a été prise à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres le jeudi 19 septembre. Pour commencer, ce programme de formation et d’insertion, les autorités mauritaniennes vont recenser tous les talibés et leurs madrasas à Nouakchott et dans les régions de l’intérieur.
« Ils seront accueillis dans ces centres. Ils auront des cantines scolaires. Ils seront habillés et viendront tous les jours, et le soir on leur permettra de rentrer chez eux », explique Neina Kane, ministre des Affaires sociales, de l’enfance et de la famille.
Satisfaction des organisations de la société civile
Cette nouvelle approche, qui intègre l’éducation des talibés dans l’enseignement public, est saluée par les organisations de la société civile qui ont souvent alerté sur les conditions de précarité des élèves des écoles coraniques. « La place de l’enfant, c’est dans sa famille. La place de l’enfant, s’il est à l’école, c’est d’être dans la madrasa, mais pas d’être dans la rue. Surtout les enfants que nous rencontrons aux différents carrefours, ils sont exposés à la drogue, aux accidents de voiture, au banditisme, même à une déviance », témoigne Sy Salimata, présidente d’une association pour la défense des droits de l’enfant à l’éducation.
La nouvelle stratégie du gouvernement en matière de prise en charge des talibés n’est pas encore commentée par les maîtres coraniques. Ceux rencontrés ce dimanche affirment tout ignorer de la décision du pouvoir.
« Ils seront accueillis dans ces centres. Ils auront des cantines scolaires. Ils seront habillés et viendront tous les jours, et le soir on leur permettra de rentrer chez eux », explique Neina Kane, ministre des Affaires sociales, de l’enfance et de la famille.
Satisfaction des organisations de la société civile
Cette nouvelle approche, qui intègre l’éducation des talibés dans l’enseignement public, est saluée par les organisations de la société civile qui ont souvent alerté sur les conditions de précarité des élèves des écoles coraniques. « La place de l’enfant, c’est dans sa famille. La place de l’enfant, s’il est à l’école, c’est d’être dans la madrasa, mais pas d’être dans la rue. Surtout les enfants que nous rencontrons aux différents carrefours, ils sont exposés à la drogue, aux accidents de voiture, au banditisme, même à une déviance », témoigne Sy Salimata, présidente d’une association pour la défense des droits de l’enfant à l’éducation.
La nouvelle stratégie du gouvernement en matière de prise en charge des talibés n’est pas encore commentée par les maîtres coraniques. Ceux rencontrés ce dimanche affirment tout ignorer de la décision du pouvoir.
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