« C’était un cauchemar. On ne savait plus où était le bien et le mal. » C’est par ces mots qu’un jeune soldat français choisit de décrire l’opération Sangaris, déployée en Centrafrique de 2013 à 2016 pour protéger les populations civiles.
Au travers d’une longue enquête auprès des nouvelles recrues de l’armée française, Mauvaise Troupe décrit le quotidien de ces jeunes soldats recrutés à tour de bras par une armée française qui peine à séduire, au-delà d’un éphémère effet « post-Charlie ». Après les attentats qui ont touché le pays en 2015, la France « en guerre » lance l’opération Sentinelle, qui mobilise quotidiennement entre 7 000 et 10 000 soldats sur le territoire français.
Certaines de ces « sentinelles » seront par la suite propulsées à l’étranger, sur des terrains d’opération complexes auxquels ils ne comprenaient pas grand-chose, au Mali ou en Centrafrique. Des missions aux mandats mal définis, où ces jeunes biberonnés aux jeux vidéos, qui se rêvent en héros et affichent fièrement leur vie de jeunes soldats sur les réseaux sociaux, découvrent l’horreur… ou y participent.
L’enquête décrit une armée « à bout de nerfs », « cassée par les cadences infernales » des Opérations militaires extérieures (Opex) qui s’enchaînent. Surtout, elle revient sur une suite de dérives et de crimes commis en terres étrangères et restés largement impunis. Et démontre comment l’armée préfère se débarrasser, en silence, comme des « Kleenex », des soldats qui rentrent traumatisés de leurs missions.
Au travers d’une longue enquête auprès des nouvelles recrues de l’armée française, Mauvaise Troupe décrit le quotidien de ces jeunes soldats recrutés à tour de bras par une armée française qui peine à séduire, au-delà d’un éphémère effet « post-Charlie ». Après les attentats qui ont touché le pays en 2015, la France « en guerre » lance l’opération Sentinelle, qui mobilise quotidiennement entre 7 000 et 10 000 soldats sur le territoire français.
Certaines de ces « sentinelles » seront par la suite propulsées à l’étranger, sur des terrains d’opération complexes auxquels ils ne comprenaient pas grand-chose, au Mali ou en Centrafrique. Des missions aux mandats mal définis, où ces jeunes biberonnés aux jeux vidéos, qui se rêvent en héros et affichent fièrement leur vie de jeunes soldats sur les réseaux sociaux, découvrent l’horreur… ou y participent.
L’enquête décrit une armée « à bout de nerfs », « cassée par les cadences infernales » des Opérations militaires extérieures (Opex) qui s’enchaînent. Surtout, elle revient sur une suite de dérives et de crimes commis en terres étrangères et restés largement impunis. Et démontre comment l’armée préfère se débarrasser, en silence, comme des « Kleenex », des soldats qui rentrent traumatisés de leurs missions.
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